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Obama demande 40.000 casques bleus

Casques bleus au secours de l’impérialisme

Barack Obama veut davantage de « force de maintien de la paix » des Nations Unies. 40.000 précisément. Cette demande a vite été suivie par le renfort des casques bleus par divers pays afin de soutenir cet oxymore qu'est l'armée de la paix de l'ONU. Ou comment mener des guerres sans y déployer de troupes propres, déjà aux prises avec des conflits anciens ou récents.

John Strempe

29 septembre 2015

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Des impérialistes surmenés par leurs guerres

Le nombre de conflits actuel dans le monde augmente sans cesse, en plus de ceux déjà existants : Iraq, Syrie, Ukraine, Liban, Turquie, Centrafrique, Afghanistan... Les pays impérialistes, les Etats-Unis en chef de file, mais aussi la France, essayent de garder le contrôle dans ces guerres afin d’y maintenir leur emprise sur les pays ciblés ou conquérir de nouvelles positions géopolitiques et/ou économiques. Mais ce sont des gouffres en matière économique et surtout qui peuvent se révéler très couteux politiquement, et Obama veut donc partager ces coûts avec des pays qui appartiennent essentiellement à la périphérie semi-coloniale capitaliste.

Ce n’est donc pas un hasard s’il demande l’ajout de 40 000 casques bleus, soit 32% d’effectifs en plus. Sous couvert de l’ONU, des puissances impérialistes peuvent continuer à maintenir leur main mise tout en ne s’y engageant pas directement, et permettre de déployer leurs armées dans des conflits plus prioritaires ou imminents.

Ce n’est donc pas anodin, au regard des pays qui alimentent cette armée, de voir qu’on y retrouve que très peu de soldats des plus grands impérialistes : la France en compte 909, le Royaume-Uni en déploie 289 et les Etats-Unis, bien qu’ils alimentent de près de 28% le budget annuel de cette force armée, seulement 78. Et de voir, d’un autre côté, que des pays comme l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan et l’Ethiopie, qui sont en plus des anciennes colonies de ces pays là, en déployer entre 8000 et 10000 chacun.

Des gouvernements vassaux de l’impérialisme

Mais la politique impérialiste en la matière est accompagnée de la servilité de gouvernements qui acceptent de faire le « sale boulot » des grandes puissances. Par exemple, en Haïti, ancienne colonie espagnole et française, c’est les casques bleus brésiliens et d’autres pays d’Amérique latine et d’ailleurs qui se chargent de la répression de la colère de la population.

Les casques bleus ne sont en réalité qu’une forme de sous-traitance aux pays sous l’emprise des grandes puissances mondiales, sous couvert d’intervention « humanitaire », afin d’économiser des ressources et des hommes et d’éviter de s’embourber dans des conflits sans fin très couteux politiquement, ce dont les USA en premier sont devenu de grands spécialistes.


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