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Victoire de Milei en Argentine : comment combattre l’extrême-droite ?

La victoire de Milei aux élections primaires ouvertes, simultanées et obligatoires (PASO) en Argentine, suivie de la dévaluation de Massa qui a brutalement liquidé les revenus de la majorité de la population, vient contredire la logique politique du « moindre mal ». En réalité, ce n'est qu'une forme de capitulation progressive. L'histoire récente de l'Argentine - et pas seulement récente - continue de le démontrer. D'où l'importance de la question : que signifie « combattre l'extrême-droite » ?

Matías Maiello

21 août 2023

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Victoire de Milei en Argentine : comment combattre l'extrême-droite ?

Crédit photo : Izquierda Diario. Mobilisation contre le FMI et l’ajustement du 11 décembre 2021.

Cet article est une traduction de celui paru dans Ideas de Izquierda, le supplément théorique de La Izquierda Diario, journal frère de Révolution Permanente en Argentine.

La victoire de Milei aux élections primaires ouvertes, simultanées et obligatoires (PASO) en Argentine, suivi de la dévaluation de Massa qui a brutalement liquidé les revenus de la majorité de la population, vient contredire la logique politique du « moindre mal ». Mais, comme le disait Gramsci, le concept de moindre mal est l’un des plus relatifs. Un mal plus grand devient moindre par rapport à un mal encore plus grand, et ainsi de suite, à l’infini. En réalité, ce n’est qu’une forme de capitulation progressive. L’histoire récente de l’Argentine - et pas seulement récente - continue de le démontrer. D’où l’importance de la question : que signifie « combattre l’extrême-droite » ?

Fractures et consensus

Les élections de la semaine dernière ont réaffirmé l’épuisement du clivage traditionnel entre le macrisme et le kirchnerisme, qui a structuré la politique argentine ces dernières années. Le péronisme a perdu 6,5 millions de voix par rapport aux PASO 2019 et Juntos por el Cambio a perdu près de 1,5 million de voix, en présentant les candidatures de Bullrich et Larreta. A leur place, deux autres formations se sont exprimées avec force. Les auteurs de l’étude « Crossroads of politics in the post pandemic » parlent de « nouvelle fracture » pour désigner le décalage croissant entre le pouvoir politique, ses discours et les secteurs populaires. Une fracture entre « représentants » et « représentés » qui, dans les PASO, s’est exprimée par un taux d’abstention élevé, avec 1,4 million d’électeurs en moins par rapport à 2019, et par l’émergence d’un outsider politique comme Milei, candidat à la représentation directe des intérêts économiques du grand capital. Ce phénomène de séparation des secteurs de la société de leurs partis traditionnels est caractéristique des périodes que Gramsci qualifiait de « crise organique » [1]. Une crise de l’État dans son ensemble - sociale, économique et politique - comme celle que traverse aujourd’hui l’Argentine. Elle a pour toile de fond l’échec de la « grande entreprise » qui prévoyait la recomposition de l’État après la crise de 2001 dans une optique progressiste, tout en maintenant les bases fondamentales de la structure néolibérale initiée par la dictature et consolidée sous le régime de Menem [président argentin de 1989 à 1999, ndt]. On peut prévoir que cette fracture est là pour durer, au-delà du phénomène spécifique de Milei.

L’autre fracture qui a marqué l’élection est une fracture sociale. Sous les gouvernements kirchneristes et macristes, la fragmentation de la classe ouvrière apparue dans les années 1990 s’est accentuée. Comme l’analyse l’Observatoire des travailleurs de La Izquierda Diario [journal frère de Révolution Permanente en Argentine, ndt], plus de 42% des travailleurs salariés sont aujourd’hui dans l’économie informelle, soit comme « non-inscrits », soit comme faux « indépendants ». C’est là un phénomène profond du capitalisme contemporain. Sous les premiers gouvernements kirchneristes, ce phénomène a perduré, bien que modéré par le boom économique, mais avec le développement de la crise et de l’inflation, ses conséquences se sont aggravées. Le discours qui appelle à « ne pas perdre ses droits » ne trouve pas d’écho auprès de la grande majorité de ce segment de travailleurs qui vit sans cotisations de retraite, sans indemnités de licenciement, sans primes de Noël, sans vacances, sans sécurité sociale, avec une santé et une éducation condamnées à la dégradation perpétuelle. Les électeurs de Milei sont souvent associés à ces secteurs et, en effet, il s’agit d’une composante de sa base électorale, ce qui expliquerait la croissance de ses scores dans les zones les moins aisées des grands centres urbains figurant sur les cartes électorales. Cependant, le caractère massif du vote Milei et son extension à l’ensemble du territoire national suggèrent également un vote transversal. Celui d’un groupe hétérogène qui comprend d’autres secteurs populaires, des pans importants des classes moyennes, des travailleurs indépendants, etc. Sur le plan territorial, Milei a acquis un poids particulier dans les provinces du Nord, du Sud et du centre du pays, dont une bonne partie de la « ceinture jaune », bastion électoral de Cambiemos en 2019 [aujourd’hui Juntos por el Cambio, ndt].

Cette fracture sociale s’est superposée à celle qui existait déjà entre les capitalistes et les travailleurs, approfondie ces dernières années alors que les premiers ont augmenté leur part du gâteau des richesses produites de 40,2 % en 2016 à 45,3 % en 2022 et que les seconds ont chuté de 51,8 % à 43,8 %. Ce clivage de classe a été dissimulé derrière les grands consensus transversaux des programmes des principaux candidats, tels que le paiement de la dette auprès du FMI et le développement de l’extractivisme. Cela a permis à Milei de mettre en avant sa « différence spécifique » en se présentant comme un « champion anti-caste politique » alors même qu’il est lui-même un fidèle représentant de la caste capitaliste.

Face à cela, une minorité beaucoup plus importante que ne le laisse penser une analyse superficielle s’est rendue aux urnes pour dire « non » à ces consensus. D’une part, dans une élection exécutive complexe clairement orientée à droite, le Frente de Izquierda (FIT-U) - au sein duquel le ticket Bregman-Del Caño a gagné - a réussi à maintenir ses scores des élections présidentielles précédentes avec 630.000 voix (2,65%) et à hisser une force ouvrière et socialiste parmi les 5 tickets restées en lice pour les élections générales d’octobre ; avec un score de 6,86% à Jujuy, 4,71% à Neuquén, 4,63% à CABA et 3,3% à Buenos Aires, où seulement 4 tickets ont été retenus. Mais l’analyse serait incomplète si l’on ne tenait pas compte du fait que l’élection a vu l’apparition d’autres forces politiques qui ont disputé l’espace de ceux qui s’opposent aux politiques d’ajustement et au pacte avec le FMI. C’est ainsi qu’a été conçue, dans une large mesure, la liste de Juan Grabois au sein d’Unión por la Patria, qui a obtenu 1.390.000 voix. Pour la première fois, des élections PASO se sont tenues au sein du péronisme, avec pour objectif de contenir une perte de voix à gauche face à la possibilité d’une avancée du FIT-U. À un moindre niveau, les Libres del Sur ont obtenu 154.000 voix supplémentaires. À cela s’ajoutent les voix d’autres secteurs de gauche comme Nuevo Mas avec 85.000 voix et Política Obrera avec 62.000 voix.

Au total, ce sont environ 2.300.000 votes qui se sont exprimés, d’une manière ou d’une autre, en opposition au consensus des classes dominantes. Leur fragmentation - sous l’effet de la participation de Grabois à Unión por la Patria - a dilué ce secteur sur la carte des PASO, l’empêchant de s’exprimer sous la forme d’une polarisation aux extrêmes, même si elle était très asymétrique.

Les urnes et la rue

Les élections, comme le dirait Engels, sont un « bilan global des forces », les rapports de force sont beaucoup plus vastes et complexes. Cela s’applique à l’analyse de la victoire de la droite dans son ensemble, tout comme à l’émergence de Milei. L’espace électoral qu’il a occupé existait déjà. Il était le produit à la fois de la fracture politique entre les représentants et les représentés et de la fracture sociale au sein de la classe ouvrière dans le contexte de la crise économique. La question est de savoir pourquoi Milei a occupé cet espace. De nombreux éléments de réponse ont été relevés dans les analyses de la semaine dernière : la construction médiatique du personnage en est un, la diffusion d’un certain sens commun (individualiste et méritocratique), une réaction à des discours trop vides de sens (de la part du kirchnerisme), la remobilisation par Milei de l’un des leitmotivs de l’hégémonie menemiste [2] avec l’idée de « dollarisation ». En même temps, il n’aurait guère pu émerger comme il l’a fait en dehors d’un scénario marqué par le consensus du FMI. Mais je voudrais me concentrer sur un élément qui renvoie plus globalement au rapport de forces et que Fernando Rosso, dans un article récent, décrit comme la transformation de la classe ouvrière en « majorité silencieuse ».

La démocratie libérale proprement dite est depuis longtemps une entéléchie. Depuis l’émergence de la politique de masse, la souveraineté populaire sans restriction a toujours été potentiellement risquée pour la bourgeoisie. Que se passerait-il si, au lieu de réduire les revenus des travailleurs par la dévaluation et de les plonger plus profondément dans la misère, une majorité optait pour un abandon souverain de la dette extérieure et pour s’attaquer à la minorité de banquiers et de grandes entreprises céréalières qui contrôlent le commerce extérieur ? C’est ainsi que des figures emblématiques du libéralisme comme Friedrich Hayek ont défendu la nécessité d’une « démocratie limitée » et, avec Milton Friedman - qui a donné son nom à l’un des chiens de Milei - ont soutenu des « dictatures libérales » comme celle de Pinochet au Chili.

Une autre réponse a été l’ « élargissement » de l’État - théorisé par Gramsci, et Trotsky à sa manière - où la bourgeoisie n’attend plus passivement le consensus des majorités, mais développe toute une série de mécanismes pour l’« organiser ». L’étatisations des organisations de masse et l’expansion des bureaucraties en leur sein en est l’un des éléments fondamentaux, avec sa double fonction d’« intégration » dans l’État et de fragmentation de la classe ouvrière. En Argentine, on observe traditionnellement ce phénomène dans l’organisation des syndicats et, après la rébellion populaire de 2001, également dans les mouvements de travailleurs informels et de chômeurs autour du ministère du développement social.

En 2017, face à la détérioration croissante des conditions de vie des masses, ce même schéma a abouti, comme l’a analysé Juan Carlos Torre à l’époque, à la division de la propre base électorale du péronisme entre Massa et Cristina Kirchner. Lors des journées de décembre de cette même année contre le gouvernement de Macri - dont les images continuent à ce jour d’illustrer les spots électoraux de Patricia Bullrich - des milliers de personnes se sont mobilisées dans les rangs de différents syndicats, beaucoup d’autres l’ont fait sans eux, avec une présence importante de la gauche et des mouvements de « travailleurs informels » et de chômeurs. C’était une illustration inquiétante de l’unité qui menaçait le gouvernement macriste, dans un pays marqué par la tradition de 2001. Le péronisme cherchait à garantir sa gouvernabilité et à l’extraire de la rue derrière le sloggan « Hay 2019 » [« Il y a les élections de 2019 », ndt] qui a débouché sur la candidature d’Alberto Fernández, réunissant le massisme et le kirchnerisme.

Depuis, les confédérations syndicales ont maintenu leur alignement absolu avec le gouvernement pendant des années de très forte inflation, d’austérité et de précarité accrue. Sans apparaître dans les importantes mobilisations à la Plaza de Mayo contre l’accord signé par le gouvernement du Frente de Todos avec le FMI en 2021, appelées par plus de 100 organisations, dont le Frente de Izquierda. Et en sortant isolées de tous les conflits qui ont eu lieu pendant ces années, depuis les confiscations de terres qui ont commencé à Guernica (y compris la répression de Kicillof) jusqu’au conflit dans la santé à Neuquén, en passant par de multiples luttes partielles dans les différentes provinces. L’exemple le plus récent est celui de Jujuy. Il en va de même pour les mouvements sociaux alignés sur le gouvernement, limités, dans le meilleur des cas, à des mobilisations ponctuelles au ministère du développement social.

Il est logique que face à la passivité absolue des syndicats, imposée par la bureaucratie péroniste, et des mouvements sociaux pro-gouvernementaux eux-mêmes face à quatre années de dégradation des conditions de vie des masses (qui ont coûté 6,5 millions de voix au péronisme), un secteur de travailleurs précaires et informels ait été tenté par la démagogie « anti-politique » d’un personnage comme Milei. En réalité, l’absence de lutte collective de masse face aux attaques de toutes ces années est ce qui renforce le pari individuel sur le « chacun pour soi » qu’impose le capitalisme.

La province de Jujuy, où s’est déroulé récemment un important processus de lutte, mérite une analyse particulière. D’une part, la victoire de Milei, dans le contexte d’un panorama idéologiquement confus, ne peut être séparée de l’issue du conflit. Le refus des centrales syndicales aux mains du péronisme de développer la lutte a été déterminant dans le maintien de la réforme Morales, qui a sapé la confiance de larges secteurs populaires dans le pouvoir de leurs propres forces dans la rue. Mais, d’un autre côté, cela a également montré une autre dynamique potentielle d’une minorité importante qui a progressé dans sa conscience à la suite de son expérience dans la lutte. C’est ainsi qu’à Jujuy, le Frente de Izquierda a obtenu ses meilleurs résultats avec environ 10% pour la candidature sénatoriale d’Alejandro Vilca, et des votes plus élevés dans les zones qui ont été les épicentres du conflit, comme Humahuaca avec près de 27% - où le FITU est arrivé en tête - ou Cochinoca (Abra Pampa) avec plus de 23%.

La bataille contre l’ajustement et la droite

La dévaluation de Massa, avec son lot d’inflation et avec la passivité des syndicats et des mouvements pro-gouvernementaux, est la dernière contribution du péronisme à la campagne de Milei. Le pouvoir d’achat des salaires, les pensions et les programmes sociaux sont une fois de plus sacrifiés sur l’autel du FMI. L’idée que Massa, soutenu par Cristina Kirchner, représente une alternative à la montée de Milei se heurte aux causes réelles du phénomène qui se cache derrière la carte électorale tracée par les PASO. Rarement dans l’histoire récente, la scène électorale et la lutte des classes n’ont été aussi imbriquées. Il s’agit des luttes qui se déroulent actuellement, mais aussi de la préparation de ce qui est à venir.

Pour faire face à la droite, il est nécessaire de lutter contre les politiques d’ajustement de ce gouvernement, du gouvernement à venir et des grands patrons qui se préparent à durcir les conditions de l’exploitation et du pillage en alliance avec le FMI. La nécessité se fait sentir d’une large coalition qui unisse dans la rue les forces de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont exprimé leur opposition aux mesures d’austérité et à la subordination au FMI, dont, entre autres, Milei lui-même tire sa force. Qui contribue à forger, au-dessus de tout « corporatisme », l’unité des différents secteurs qui composent actuellement la classe ouvrière - comme cela a d’ailleurs été partiellement esquissé en décembre 2017 - et entre les interstices desquels se glisse l’aile droite. Également avec le mouvement des femmes, le mouvement étudiant, le mouvement écologiste. Qui soit capable de briser la paralysie des syndicats imposée par la bureaucratie de la CGT et de la CTA. Un combat qui commence par l’organisation sur chaque lieu de travail, d’étude, dans chaque quartier.

Dans le même temps, il est fondamental de reprendre les syndicats à la bureaucratie et de lutter pour l’indépendance totale des différents mouvements par rapport à l’État ; ce qui est inséparable de la lutte pour la démocratie au sein des syndicats et des mouvements, où chacun puisse librement remettre en cause l’influence exercée sur ses membres. Ce sont deux conditions indispensables pour que les organisations de masse ne soient pas des instruments de « contrôle » de la mobilisation, mais de véritables outils de lutte qui élargissent leurs périmètres aux travailleurs intérimaires, aux précaires, en recherchant l’unité avec les travailleurs informels et les chômeurs. A cela s’ajoute la nécessité de développer des institutions à même d’unir et de coordonner les luttes là où la situation le permet. Loin des illusions sur le « moindre mal », ce qui est en jeu, c’est une « guerre de positions » où se joue l’autonomie de la classe ouvrière et du mouvement de masse et, avec elle, la possibilité de stopper la main des ajusteurs, à commencer par Massa lui-même, et de développer une véritable alternative au « chacun pour soi » dont se nourrit la droite.

Les péripéties du « bon débarras »

L’ironie de l’histoire veut que ce slogan de 2001, né de la chute du gouvernement de l’Alianza comme séquelle du menemisme, soit scandé lors des manifestations d’une force qui se réclame du menemisme. Les années de passivité du mouvement de masse garanties par le péronisme encouragent un outsider comme Milei à surfer sur la vague, apparemment sans crainte.

Le sociologue péruvien Meléndez Guerrero a déclaré :

« L’outsider est un amortisseur, car il ne fonctionne que comme un référent identitaire et non comme une proposition politique qui répond à des besoins qui deviennent progressivement mobilisables. Le succès des outsiders met en garde contre un mécontentement social grandissant, qui monte en puissance et peut déborder à tout moment, et exige une forme organique à même d’éviter que la protestation ne se transforme en violence plutôt qu’en politique institutionnalisée » [3].

En effet, nous pourrions dire que l’outsider est un tampon pour un phénomène plus large qu’il ne contrôle pas ; ses chances de « réussite » de ne pas déclencher des confrontations qui le dépassent, dépendent de sa capacité d’institutionnalisation. Pour prendre l’exemple de Bolsonaro, il a réussi à rallier derrière lui les puissantes églises évangéliques du Brésil, l’agro-buisness - avec d’autres secteurs de la grande bourgeoisie - et les militaires. Le soutien direct de ces derniers, qui ont peuplé ses ministères, a été déterminant ; les forces armées du pays jouissent d’un prestige social considérable. Il serait difficile d’imaginer un scénario similaire en Argentine, et encore moins un scénario lié aux forces armées argentines en difficulté et discréditées. Andrés Malamud, à propos de Milei, a estimé que « si ce n’est pas un Bolsonaro, c’est peut-être un Collor de Mello : un président charismatique et libéral qui, en minorité, n’a pas abouti à l’autoritarisme, mais à la destitution ».

Cependant, contrairement à une grande partie de l’Amérique latine, où la destitution a été un instrument caractéristique pour évincer des présidents [4], cette tradition n’existe pas en Argentine. À sa place, il y a une autre tradition, celle héritée de 2001 : la chute d’un président élu à la suite d’une mobilisation populaire. Le principal problème que nous avons de ce point de vue, aujourd’hui comme hier, est que la classe ouvrière conquiert suffisamment d’indépendance politique pour tracer la voie de sa propre sortie de la situation, et c’est une bataille qui a déjà commencé.

[1] Ver Dal Maso, Juan, El marxismo de Gramsci, Buenos Aires, Ediciones IPS-CEIP León Trotsky, 2016.

[2] Ver Bonnet, Alberto, La hegemonía menemista, Bs. As., Prometeo, 2008.

[3] Meléndez Guerrero, Carlos, “El fenómeno del outsider en América Latina”, Revista Quehacer, enero-febrero 2006.

[4] Ver Pérez-Liñán, Aníbal, Juicio Político al presidente y nueva inestabilidad en América Latina, Bs. As., FCE, 2009.


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Matías Maiello

Sociologue et professeur à l’université de Buenos Aires (UBA). Membre de la rédaction internationale du Réseau International de quotidien auquel appartient Révolution Permanente.

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