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Contre la casse du service public, la privatisation de la santé et de l'enseignement

Toulouse. Plusieurs milliers d’étudiant.e.s et de travailleur.se.s dans les rues !

Ce mardi, plusieurs secteurs se sont joint à la grève et aux mobilisations initiées par le secteur de la santé : les collectivités territoriales, la Poste, les enseignants, les agents de pôle emploi… et les étudiant.e.s et travailleur.se.s de l'Université de différentes villes, qui font face aux même politiques d'austérité, ce qui se concrétise notamment au travers des différents projets de fusion et la mise en place de la sélection en licence et en master.

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A Toulouse comme dans d’autres villes, malgré la pluie qui n’a cessé de tomber, les travailleurs et les étudiants ont répondu à l’appel. Sur l’université du Mirail, la journée de mobilisation a débuté avec une assemblée générale à 12h30, qui a réuni une centaine de personnes. Après des discussions qui tournaient notamment autour de la question de la massification du mouvement – quelle stratégie pour gagner la lutte, l’élargissement des revendications portées par les étudiants et personnels mobilisés, quelles actions futures… - les personnes présentes à l’AG sont sorties dans le campus pour appeler à un départ groupé depuis l’université.

Le cortège des étudiants et personnels du Mirail, composé d’une centaine de personne, a donc rejoint les autres cortèges de travailleurs, à St Cyprien. A 14h30, c’est plusieurs milliers de manifestants qui se sont dirigés vers le centre de Toulouse, direction François Verdier. Des slogans contre la fusion des universités (« Tout le monde déteste la fusion ! » ou encore « C’est pas en fusionnant, pas en sélectionnant, pas en privatisant, qu’ils détruiront les étudiants ; c’est dans les facs qu’on contre-attaque ! ») mais aussi contre la casse du service public, l’austérité et la privatisation dans le secteur de la santé, conte la répression et la corruption, ont retentit dans les cortèges.

La manifestation s’est déroulée dans le calme, et à l’arrivée, à François Verdier, les travailleurs et travailleuses de la santé ont mené une action symbolique en brûlant leurs blouses et un cercueil représentant les emplois qui sont en train d’être supprimés à la pelle (voir photo illustrant l’article).

Rendez-vous a été pris dès le lendemain, mercredi 8 mars, pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, et qui a été appelée tout au long de la journée de ce mardi !


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