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Aucune confiance !

Coronavirus : aucune confiance pour laisser aux patrons la responsabilité de délivrer des arrêts de travail !

Exposition au coronavirus : alors que de nombreux travailleurs sont en première ligne, dans son allocution, Macron a annoncé que les salariés devront s'en remettre aux patrons pour pouvoir se mettre en arrêt de travail afin de limiter les risques de transmission. Mais les salariés ne peuvent en aucun cas faire confiance à ce gouvernement qui privilégie les profits à notre santé !

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L’allocution du président Macron a entériné la fermeture de toutes les écoles et universités et crèches à partir de lundi prochain. Cela va impacter directement l’ensemble des salariés, puisque pour beaucoup d’entre eux cela veut dire continuer à travailler ; pas de mesures de fermeture pour eux mais que des dispositions spécifiques, comme la mise à l’arrêt pour une période de 15 jours maximum pour garder ses enfants. Mais si les fermetures et écoles se poursuivent au-delà de ces 15 jours, comment les choses vont-elles se passer ? Mais comment faire confiance à son employeur, puisque qu’il y a rapport de subordination avec le patron ? Certes le décret vient de tomber, mais comment s’assurer que l’employeur passe les consignes, en fonction du poste tenu, et du contrat de travail qui n’est pas le même pour tous les salariés ? Il y a plein de flou sur la mise en œuvre. Et pourquoi donc laisser à l’employeur la possibilité de donner un arrêt de travail, alors que la discrimination peut être forte ? La continuation de l’activité économique est la seule préoccupation du gouvernement, ainsi les transports et les usines automobiles continuent à tourner alors que les risques sont énormes pour les salariés. Laisser la main au patronat est dangereux, surtout avec la criminalisation et la répression suite aux grèves contre la réforme des retraites.

Exposition : les salariés en première ligne. Sauver le capitalisme plutôt que la santé des salariés ?

En effet, comment faire croire qu’il faut fermer les écoles et les musées ou encore les spectacles, mais pas les usines ? Dans ces usines, les salariés sont exposés au quotidien dans les chaînes de montage, les chantiers et l’ensemble des transports, où les seules mesures mises en place sont de se laver les mains, et d’observer un mètre de distance avec ses collègues, ce qui est dans la plupart des cas impossible. En réalité, c’est une mise en danger des salariés par le gouvernement pour faire du profit, puisque dans tous les secteurs professionnels il y a des cas de salariés touchés par le coronavirus. Les salariés autour ne sont pas renvoyés chez eux pendant 15 jours, ce qui devrait être la procédure. Mais nous ne voulons pas laisser notre peau pour faire des profits, comme chez PSA Mulhouse et à la RATP, où certains ont exercé leur droit de retrait. Toutefois, il faudrait bien plus que cela pour sortir les salariés du danger, et suspendre totalement les activités qui ne sont pas indispensables. D’autant que le gouvernement va faire des cadeaux énormes au patronat, puisque les milliards dont il parle aujourd’hui seront pris dans la poche des salariés, tout comme le plan de relance précédera sans doute un plan d’austérité pour toute la classe des exploités.

Crédit photo : Sebastien Bozon/AFP


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Vincent Duse

Ouvrier PSA-Stellantis Mulhouse, militant CGT

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