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Dans la lignée du Porn Festival de Berlin

What the fuck ? Fest*** : un lieu d’expression pluriel autour des sexualités, du corps et du genre

Tout le week-end au Cirque Electrique de Paris, soit du vendredi 8 au dimanche 10 juillet, se tient la première édition du festival What the fuck ? Fest***, événement autour des représentations alternatives des corps, des genres et des sexualités. Colin Berger

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Dans l’optique aussi ambitieuse qu’attrayante de créer un événement tout aussi queer, festif et incluant que le Porn Festival de Berlin qui fête ses 10 ans cette année, ce nouveau festival français, au programme chargé en films, courts-métrages, performances et de rencontres entre cinéastes, musiciens, DJ’s, vidéastes, acteurs, spectateurs etc, s’annonce très prometteur.

Alors même que les représentations du sexuel sont multiples, complexes, et construisent des contre-cultures riches et passionnantes, l’expression de tout ce qui a trait à l’explicite, aux sexualités, n’est que trop peu souvent pris au sérieux, voire disqualifié comme sujet à part entière sous prétexte qu’il s’agirait de « pornographie » (à comprendre ici telle qu’étant un repoussoir et une catégorie méprisable).

Aussi, ce projet, naviguant à l’encontre des idées pré-conçues, a pour vocation première de mettre en lumière la diversité et les complexités des sexualités, qui sont d’habitude laissées dans l’ombre ou utilisées à des fins purement politiques ou commerciales. Il cherche aussi rendre visibles les constructions culturelles, sociales, les rapports aux normes ou aux hors normes à la sexualité au sein de cette société.

Un festival aux dimensions féministes et LGBTIQ


Les discriminations et inégalités –vécues notamment par les femmes, minorités de genres, personnes en situation de prostitution, etc.– nous rappellent que la sexualité n’est pas une simple question de plaisirs privés. Le sexuel est le lieu depuis lequel se constituent de multiples minorités et discriminations ; mais ces minorités sont souvent invisibilisées dans les systèmes de représentations dominants. De plus, le sexuel est bien plus « public » que ce que nous voulons bien reconnaître, alors qu’il se pense, se construit, se déconstruit, s’élabore, se représente, de la même manière que tout ce qui constitue notre être social.

Le festival met en lumière les constructions culturelles et performatives à l’œuvre dans les corps et les sexualités, tout comme le fait la pensée féministe et les militants LGBTIQ, lesquels sont à l’origine des réflexions sur les dimensions politiques des représentations et des prolifiques expérimentations dans le champ artistique sur ces sujets

Sources : http://www.souslajupe.net/what-the-fuck-fest/


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