"On nous a craché au visage" estime Anasse, cheminot. En réponse a l’identification du corps retrouvé mort dans la Loire, et s’appuyant sur un rapport de l’IPGN, Edouard Philippe et Christophe Castaner ont déclaré qu’ils ne pouvaient établir "aucun lien" entre la mort de Steve et l’intervention des forces de répression le soir du 21 juin à Nantes. Des propos "honteux et scandaleux" qui sont démentis par les vidéos et les témoignages qui n’ont pas arrêté de circuler sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. "Autant de mépris et de déni de la réalité ce n’est pas possible, poursuit Anasse, comme on dit, plus c’est gros plus ça passe. Sauf que cette fois-ci ça ne passe pas !" Depuis plus d’un mois, des manifestations de soutien se sont multipliées partout en France et sur la toile pour exiger justice et vérité pour Steve ainsi que la démission de Castaner, ce premier flic de France qui est aujourd’hui responsable du nombre record de violences policières depuis le mouvement des Gilets jaunes et l’escalade répressive du gouvernement.