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Le 27 octobre, des étudiants de l’université Sorbonne Nouvelle à Nation, militants des Jeunesses Anticapitalistes, ont vu la police les menacer et interdire une table de soutien au peuple palestinien, avant de se faire verbaliser pour “occupation illégale de la voie publique”. C’est la même méthode qui a ensuite été appliquée par la police sur des militants du Poing Levé, en empêchant la mise en place d’une table de soutien au peuple palestinien ou encore la sortie d’un drapeau palestinien
Cet épisode de répression scandaleuse s’inscrit dans la droite lignée de la criminalisation du soutien à la cause palestinienne mis en place par le gouvernement. Alors qu’hommes, femmes et enfants meurent sous les bombes de Tsahal, Macron et son gouvernement ont décidé de mener l’offensive contre tous ceux qui soutiennent la cause palestinienne, jusque dans les universités comme nous le dénoncions dans un communiqué unitaire. Un climat qui pousse les directions des facs à arracher les affiches, à interdire des tractages ou à condamner le soutien à la Palestine de manière systématique.
Un climat autoritaire qui dépasse la question universitaire et qui touche aujourd’hui l’ensemble des secteurs qui se mobilisent contre les massacres en cours dans la bande de Gaza. L’arrestation et la tentative d’expulsion de militants de la cause palestinienne comme Mariam Abu Daqqa ou encore du secrétaire de l’UD CGT Nord, l’interdiction systématique des manifestations de soutien en sont autant d’exemples ?
Alors que le gouvernement a pris fait et cause pour Israël et que des milliers de Palestiniens sont déjà morts sous les bombes de Tsahal, il est essentiel de continuer à soutenir le peuple palestinien, le combat pour une Palestine libre et d’exiger la fin des bombardements en cours. Il est également nécessaire de dénoncer la répression de la solidarité au peuple palestinien et de ne pas céder aux intimidations. Soyons nombreux ce samedi en manifestation à 14h30 à Chatelêt !