Ce mardi 8 février, le Conseil constitutionnel a annoncé une nouvelle vague de reconversion de parrainages. Avec 84 parrainages validés à ce jour, Anasse Kazib continue la course aux 500 signatures, devant des candidates comme Christiane Taubira ou Hélène Thouy, alors que se tiendront cette semaine plus de 100 nouvelles tournées de rencontre avec des maires partout en France.

La campagne continue donc, malgré des obstacles particulièrement importants pour le cheminot, figure de la grève contre la réforme des retraites. Invisibilisation médiatique, pression de l’extrême-droite et pression des institutions se conjuguent en effet pour décourager une partie des élus de parrainer, ou pousser certains à retirer leur promesse.

Dernier exemple de la pression qui entoure la candidature d’Anasse Kazib, la campagne lancée par Génération Identitaire pour empêcher la venue du candidat à la Sorbonne, ce mercredi 9, avec un collage d’affiches racistes le visant. Un événement qui a suscité une vague de soutien de l’ensemble de la gauche, mais qui est loin d’être isolé pour le candidat issu de l’immigration.

Des difficultés auxquelles s’ajoutent les conséquences de la crise sanitaire, avec de nombreux maires et bénévoles contaminés. Dans ces conditions, Anasse Kazib et son équipe restent mobilisés. Dans les semaines à venir, les réunions publiques continuent de se multiplier à Rennes, Nantes, Strasbourg, Lille, tandis que la recherche des parrainages s’intensifie pour la dernière ligne droite.