Nous avons reçu ce matin de la part du président Georges Haddad la nouvelle de sa décision de laisser la police intervenir au sein de l’université de Tolbiac, occupée depuis deux semaines. Comme dans de nombreuses facs en France, à Lille, Nanterre ou encore Grenoble, c’est le choix de la répression qui est fait pour casser la mobilisation dans l’œuf, précisément au moment où elle s’étend à de nombreuses universités. Le gouvernement cherche à tout prix à éviter la convergence avec les autres secteurs en lutte, en particulier la SNCF. Tolbiac est une des universités les plus mobilisées de la région parisienne, nous devons la garder et la défendre. Nous avons besoin du soutien de l’ensemble des universités mobilisées, de tous les secteurs en lutte, des professeurs et personnels en grève de la fac, des organisations syndicales et politiques et nous appelons à venir nombreux sur le site dès que possible.

Le comité de mobilisation