Alors qu’à Paris, les violences policières pleuvent sur les lycéens mobilisés en soutien au personnel de l’éducation nationale en grève. Et il ne s’agit pas d’une spécificité cantonnée à la capitale. A Nantes, une voiture de police a foncé sur un blocus de lycéen, rue des bourdonnières. Des images aussi choquantes que scandaleuses. D’après les premières informations disponibles, un lycéen aurait été blessé.
À Paris la police sort le taser, à Nantes elle fonce en voiture sur les lycéens. La répression des blocus montre bien que le gvt n’est pas serein face à ce qu’il se passe avec la #Greve13Janvier. Soutien aux lycéens et personnels mobilisés ! pic.twitter.com/dq5xGd9SZx
— Ariane Serge (@_ArianeSerge) January 13, 2022
Cet épisode de violences policières visant à briser la mobilisation s’inscrit dans une stratégie claire. En effet, les forces de répression sont à l’œuvre depuis plusieurs heures devant ce lycée nantais, à grand renfort de grenades et de gaz lacrymogènes.
La police intervient depuis quasiment 1h30 pour mettre un terme au blocus. Plus d'une dizaine de salves de lacrymogenes, des greandes lancées au niveau du visage, des lycéens gazés à bout portant. Toujours des centaine de jeunes réunies au sud de #Nantes #greve13janvier https://t.co/F1EcZo7EJG pic.twitter.com/1nFsyrcNfE
— Theo Prn (@Theop_rn) January 13, 2022
Plus encore, selon les vidéos et informations disponibles sur les réseaux sociaux, la police a multiplié les charges. Une personne aurait, de surcroît, été interpellée.
Nouvelle charge de la police rue des bourdonnières à #Nantes. Une personne tamponnée par une voiture de la police qui roulait à travers les lycéens qui fuyaient, une personne blessée au crane, au moins 1 interpellé. https://t.co/c2MuLUYbId pic.twitter.com/8s5kmGEXR9
— Theo Prn (@Theop_rn) January 13, 2022
Des images qui s’ajoutent à la longue liste des violences policières qui s’accumulent ces dernières année. Alors que ce 13 janvier est marqué par une mobilisation historique dans l’éducation nationale, le gouvernement et sa police répondent par une répression féroce pour tuer dans l’œuf la mobilisation montante. Il est urgent de dénoncer largement ces violences, et vital d’exiger un plan de bataille conséquent, unitaire et interprofessionnel, pour faire face aux attaques du gouvernement.