×

25.000 manifestants pour dire « non » à Macron !

Grosse mobilisation à Rennes et en Bretagne

En milieu d’après-midi, la manifestation à Nantes ne s’est pas encore terminée, mais le nombre de manifestants du matin, en Bretagne, pour ce premier tour de chauffe, est bien plus élevé que ce à quoi le gouvernement pouvait s’attendre.

Facebook Twitter

Manifestations nourries

2000 manifestants à Quimper, dans la préfecture du Finistère, 3000 à Brest, avec une forte présence de drapeaux FO 29, qui a été l’une des premières UD à s’opposer à la trahison de Mailly ; 4000 manifestants réunis devant l’Hôtel de ville à Saint-Nazaire, au moins autant que lors des grosses mobilisations de l’an passé contre la Loi El Khomri, alors que la mobilisation va se poursuivre, demain, à la Cité sanitaire, à l’appel de l’Intersyndicale ; 2000 à Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor, où les manifestants ont été rejoints par les lycéens qui avaient débrayé les établissements, près d’un millier à Lannion, 400 à Guingamp ; 3000 personnes à Lorient entre l’Hôtel de ville et l’avenue La Perrière : la matinée était chaude, en ce début de rentrée, en Bretagne.

Dans la plupart des cortèges, en Bretagne, les appels à la grève de la CGT, de Solidaires et de la FSU étaient relayés par les Unions Départementales de FO. En Ille-et-Vilaine, des rassemblements étaient également organisés dans la matinée à Fougères, Saint-Malo, Redon et Vitré, avec à chaque fois un nombre conséquent de manifestants. A Rennes, ce sont 10.000 personnes qui ont défilé, selon la CGT.

Grosse mobilisation à Rennes

Dans la capitale, le parcours circulaire de la manifestation, partant de la Place Charles de Gaulle et y revenant, était solidement encadré, comme l’an passé, par les forces de répression, qui avaient blindé le centre de Rennes. Avec un hélicoptère en vol statique au-dessus de la manifestation, c’est avec les mêmes méthodes qu’en 2016 que la préfecture a abordé la journée du 12, se gardant bien, néanmoins, de provoquer les manifestants.

Venus du campus de Rennes 2, où la rentrée se tenait lundi, 300 étudiants ont rejoint le cortège intersyndical qui est parti de l’esplanade Charles de Gaulle en fin de matinée et s’est dispersé au même endroit, peu avant 14h. Dans tous les cortèges, la même colère : si tout le monde détestait la Loi El Khomri, nous sommes encore plus nombreux à vouloir le retrait des ordonnances de la Loi Travail XXL. En tout cas, c’est le message qui est passé, en Bretagne, pour cette journée de préparation du 21 septembre, qui devra être encore plus massive.

[Crédit Photo, prise de parole à Saint-Nazaire, mardi matin // Ouest France]


    
    
    
  
Facebook Twitter
Ilan Pappé intimidé par le FBI pour son soutien à la Palestine : stop à la criminalisation !

Ilan Pappé intimidé par le FBI pour son soutien à la Palestine : stop à la criminalisation !

Déclaration. Contre la répression coloniale, défendons le droit à l'autodétermination de la Kanaky

Déclaration. Contre la répression coloniale, défendons le droit à l’autodétermination de la Kanaky

« Journée prisons mortes » : un mouvement pour exiger toujours plus de répression

« Journée prisons mortes » : un mouvement pour exiger toujours plus de répression


Circulaire Moretti : l'Etat se prépare à condamner massivement les Kanaks

Circulaire Moretti : l’Etat se prépare à condamner massivement les Kanaks

Incendie d'une synagogue à Rouen : un acte antisémite odieux, une instrumentalisation xénophobe

Incendie d’une synagogue à Rouen : un acte antisémite odieux, une instrumentalisation xénophobe

« Rétablir l'ordre Républicain » : Glucksmann légitime la répression coloniale en Kanaky

« Rétablir l’ordre Républicain » : Glucksmann légitime la répression coloniale en Kanaky

Commémoration de la Nakba : Plus de 200 personnes au rassemblement unitaire à Bordeaux

Commémoration de la Nakba : Plus de 200 personnes au rassemblement unitaire à Bordeaux

SUD Rail, MA France, A. Traoré, F. Lordon, … : front à la Sorbonne contre la répression des étudiant·es

SUD Rail, MA France, A. Traoré, F. Lordon, … : front à la Sorbonne contre la répression des étudiant·es