Invitons la lutte des classes dans la présidentielle !
Depuis la rentrée, l’augmentation des prix, le manque de moyens dans les services publics et la gestion autoritaire de la crise sanitaire par le gouvernement génèrent une colère profonde dans notre classe. Ces derniers mois, les grèves pour les salaires se sont multipliées. Carrefour, Auchan, Labeyrie, Sephora, Maître Coq, Cora, FNAC, Dasssault, Leroy Merlin mais aussi à la SNCF ou chez Transdev, les travailleur.euses en première ligne face au virus depuis deux ans ont refusé de voir les milliards de profits s’accumuler pendant que leurs salaires stagnent.
Dans l’éducation nationale, la grève historique du 13 janvier a remis la rue et la lutte au cœur de la campagne présidentielle. Pour les personnels, le scandaleux protocole sanitaire de Blanquer, rédigé depuis Ibiza pour maintenir ouverte la garderie du MEDEF, a été la goutte de trop, faisant éclater la colère contre le manque de moyens et la casse de l’école. Une colère très similaire à celle qui existe chez les soignants ou les travailleurs sociaux, qui continuent à se mobiliser, à l’image des sages-femmes en grève depuis le mois de décembre, à Nantes et ailleurs. Dans le public comme dans le privé, s’exprime la rage de celles et ceux qui font tourner la société.
Pourtant, malgré ces dynamiques, les débats de la présidentielle sont orientés autour de la surenchère réactionnaire de la droite et de l’extrême-droite. C’est pour cela que Anasse Kazib doit être sur la ligne de départ. Le cheminot a été de toutes les luttes de l’ère Macron – des Gilets jaunes aux grèves contre la réforme des retraites en passant par les manifestations anti-racistes ou écolos - et veut porter leur voix. Pour cela, il défend un véritable programme ouvrier face à la crise, revendiquant, entre autres, des moyens massifs dans les services publics, un SMIC à 1800€ nets, un revenu étudiant à la hauteur du SMIC ou encore l’expropriation des secteurs stratégiques sous contrôle des travailleurs.
Dans cette dernière ligne droite, tout reste possible : nous pouvons ouvrir une brèche dans leur présidentielle pour que s’y expriment nos voix, nos luttes et un autre projet de société.
Venez nombreux et nombreuses pour un échange avec Anasse Kazib et des militants et militantes de Révolution Permanente à Nantes
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