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Grève du Bac

A Montauban, des enseignants grévistes gazés et délogés par la police

Au lycée agricole de Capou à Montauban, lundi 17 juin, des enseignants convoqués ont décidé de faire la grève de correction des épreuves de baccalauréat. Quand une partie a été enfermée à clef dans la salle de correction, l’autre a été délogée par la police à coup de gaz lacrymogène.

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Crédit image : capture d’écran - Facebook du Snetap-FSU

A Montauban, au lycée agricole de Capou, une trentaine d’enseignants grévistes a été délogée manu militari du centre de correction d’épreuves du baccalauréat par la police. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés. L’autre partie a été enfermée à clef dans la salle de correction pour empêcher tout contact avec les enseignants mobilisés.

En guise de protestation, et en référence aux lycéens de Mantes-la-Jolie réprimés en décembre dernier, les enseignants ont décidé de se mettre à genoux.

Ce mardi, alors que se poursuit la grève des corrections, a été organisé un rassemblement de soutien des collègues réprimés la veille devant le centre de correction du lycée agricole Capou, durant lequel les grévistes ont distribué des oranges symboliques, pour protester contre la séquestration des enseignants.

Pour protester contre la réforme du baccalauréat professionnel, des enseignants se lancent dans la grève des corrections des épreuves, qui doivent être réalisées dans les centres d’examens. En Seine-Saint-Denis, des professeurs de lettres-histoire des lycées professionnels ont fait la grève des corrections des BEP pendant 4 jours. Cette forme de mobilisation est appelée à être suivie, parmi les enseignants des lycées professionnels, lors de la correction des épreuves de baccalauréat professionnel.

Ces actions s’inscrivent dans la contestation de la réforme des lycées professionnels – augmentation des effectifs, réduction de postes, réduction des enseignements généraux dans les filières professionnelles, fusion avec les CFA… – et généraux – instauration du baccalauréat local, opacité de la carte de formation, réduction de poste, augmentation des effectifs, multiplication des épreuves.

La grève des corrections des épreuves du baccalauréat général va de pair avec la grève des surveillances des épreuves de baccalauréat, suivie lundi 17 juin avec un taux de près de 30% de grévistes selon les chiffres des organisations syndicales et reconduite mardi 18 juin, contre les lois Blanquer.


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