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8 de juillet de 2022 Twitter Faceboock

France Insoumise
Gestion des violences sexistes et sexuelles : à propos de l’affaire Coquerel
Cécile Manchette

La France Insoumise est visée par une plainte pour harcèlement sexuel à l’encontre d’Eric Coquerel, récemment élu à la présidence de la commission des finances de l’Assemblée nationale. L’affaire révèle une gestion défaillante en interne, et soulève des limites importantes sur la façon dont l’organisation conçoit la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

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Crédits : associated press

La nomination à la Commission des finances fait ressurgir des accusations de violences sexistes à LFI

Le 30 juin dernier, la NUPES obtenait un poste clé à l’Assemblée nationale : la présidence de la commission des finances. Après une âpre bataille parlementaire, LFI voyait l’une de ses figures nommée à cette position en la personne d’Éric Coquerel.

Une nomination qui a depuis laissé place à la polémique du fait d’accusations de violences sexistes visant le député insoumis. Le 30 juin dernier, Rokhaya Diallo – journaliste, militante féministe et anti raciste - commentait sur RTL cette nomination en s’étonnant du choix par le groupe France Insoumise d’un député dont elle aurait : « entendu plusieurs fois des femmes parler du comportement qu’il aurait avec les femmes ». « Ce sont des choses qui reviennent de manière récurrente depuis plusieurs années. Il y avait eu un article dans Causette qui parlait d’un député LFI sans le nommer. » précisait-elle, se faisant la porte-voix de récits non précisément établis qui enflaient déjà sur les réseaux sociaux.

En effet, comme le rapporte Mediapart dans un article publié le 2 juillet, « l’élection du député insoumis Éric Coquerel à la tête de la commission des finances de l’Assemblée nationale, jeudi 30 juin, a fait éclater ce qui bruissait depuis des semaines, voire des années, dans un petit milieu sensibilisé aux violences sexistes et sexuelles. ». De fait, les moments où des auteurs de violences ou de comportements a minima problématiques montent en responsabilité sont propices à réveiller le sentiment d’impunité et d’injustice sur des faits non traités collectivement, et incitent fréquemment les victimes à témoigner ou/et porter plainte.

Des éléments soulevés depuis des années révèlent une gestion défaillante de l’affaire

Les déclarations de Rokhaya Diallo puis de Caroline De Haas ont ainsi remis en lumière un article publié en décembre 2018 par le journal Causette. Celui-ci faisait état de témoignages d’une militante et d’une sympathisante LFI dénonçant un « fonctionnement patriarcal » ainsi que des « propos et des comportements sexistes ».

Parmi les éléments évoqués, deux témoignages ressortent. Le premier d’une ex-militante qui relate qu’« en soirée, un responsable, aujourd’hui député LFI, s’est précipité sur [elle] bourrée, [l’]’a collée de façon très tactile et [lui] a balancé : t’es dans mon cœur. Il a fallu que d’autres militants interviennent pour le décoller ». Le second, toujours à propos du même homme, d’une sympathisante qui confirme que ses dérapages sont connus et courants : « aux universités d’été, j’ai été son jouet le temps d’une soirée, il ne me lâchait pas, c’était infernal, il avait la main baladeuse sur mes fesses et mes bras, me tenait par la taille. (…) Pas des sms insultants mais une insistance à la limite du harcèlement. Quand j’en ai parlé à d’autres filles, elles m’ont dit qu’il faisait cela avec toutes les nouvelles ! ».

Samedi 2 juillet, Sophie Tissier, ex-intermittente du spectacle licenciée par C News et militante connue du mouvement des gilets jaunes, révèle être l’une des victimes et dénonce publiquement sur Twitter des comportements manifestement sexistes répétés qu’auraient eu Eric Coquerel à son encontre : « J’atteste. Coquerel harceleur aux mains baladeuses collantes et assauts déplacés en 2014 ». Le lendemain elle décide d’effectuer un signalement auprès du comité contre les violences sexistes et sexuelles de LFI.

Dans un post sur ses réseaux sociaux, la féministe et membre de l’Union Populaire, Caroline De Haas revient sur la gestion de cette affaire qui aurait donné lieu à un « recadrage de manière informelle de la personne mise en cause » à l’époque. Imaginant le communiqué qu’aurait dû rédiger l’organisation, elle écrit : « Nous aurions dû lancer une enquête interne pour identifier les personnes mises en cause dans l’article, entendre les victimes et traiter les violences à l’époque. Cela n’a pas été fait, c’est une erreur ». En effet, bien que le sujet soit manifestement connu au sein de LFI comme le « cas Coquerel », l’article de 2018 n’a pas été considéré comme constituant un élément suffisant pour déclencher une enquête en interne de la FI.

La défense sexiste et réactionnaire d’Eric Coquerel par LFI

Face à cette gestion passée et à la dénonciation de ces faits connus de longue date, la réaction de LFI n’a été rien moins que sexiste et réactionnaire. De Coquerel à Mélenchon en passant par Leila Chaïbi ou Mathilde Panot, les figures de LFI sont loin de reconnaître une gestion très clairement défaillante de l’affaire et d’en assumer la responsabilité. Elles cherchent plutôt à décrédibiliser les potentielles victimes, à leur jeter la pierre tout en basant une grande partie de leur argumentaire sur l’absence de « plainte ».

Après les accusations formulées par Rokhaya Diallo le 30 juin, LFI commence par nier le moindre fait, expliquant dans un communiqué n’avoir jamais reçu de signalement à l’encontre d’Éric Coquerel. Sur le plateau de BFM TV, Manuel Bompard enjoint de son côté Rokhaya Diallo à adresser d’éventuels témoignages « à la cellule chargée des violences sexuelles et sexistes de LFI ».

Éric Coquerel nie lui aussi les accusations auprès de Mediapart, tout en reconnaissant l’existence de la soirée évoquée. Le 3 juillet dans le Journal du dimanche, il publie une tribune dénonçant : « une rumeur qui n’est basée sur aucune plainte, aucun signalement à la cellule interne de LFI, malgré de fréquents appels et communiqués de LFI à pouvoir le faire, aucun témoignage public, aucun résultat d’enquête journalistique sérieuse en plus de cinq ans » et affirme n’avoir jamais « exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport » et, surtout, ne pas avoir eu de « comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles ».

Le député reçoit rapidement le soutien des principaux dirigeants de LFI qui se double d’un discours visant celles qui porteraient les accusations. Jean-Luc Mélenchon commence ainsi par relayer un communiqué de la députée Leila Chaïbi et dénonce des « attaques contre Éric Coquerel menées depuis 5 ans sans faits ni preuves par une petite bande qui instrumentalise et rabougrit la lutte cruciale contre les violences sexistes et sexuelles pour régler ses comptes personnels. ». Le lendemain, alors qu’il est invité sur BFM TV sur le sujet, il renchérit et décide d’appuyer la thèse selon laquelle il s’agit de « rumeurs » venant « d’accusateurs qui ont en point commun leur activisme depuis des années contre LFI », accusant les médias de vouloir discréditer Éric Coquerel et suggérant qu’il s’agirait d’une « revanche du RN ».

Face à la réaction du député France Insoumise et au bloc de défense formé derrière lui, n’hésitant pas à faire passer les potentielles victimes pour une « bande » de menteuses cherchant à « régler des comptes personnels », Sophie Tissier s’exprime sur BFM TV le 3 juillet assurant avoir « subi les assauts d’Éric Coquerel », relatant des faits très précis, et assurant en avoir affirmé des cadres du parti à l’époque des faits. Elle espère alors qu’Éric Coquerel « va reconnaitre les faits » et se dit « en colère » de la réaction de l’élu et des différentes personnalités du parti. Face aux dénégations, et même à la menace du député de « porter plainte pour diffamation », elle décide finalement de porter plainte pour harcèlement sexuel le 4 juillet.

Le gouvernement et l’extrême-droite instrumentalisent les brèches ouvertes par les dirigeants de LFI

Le symbole le plus criant du caractère sexiste de la défense adoptée par LFI réside probablement dans les soutiens reçus par Éric Coquerel. Face à la polémique, Gérald Darmanin en personne - visé par une plainte pour viol, classée sans suite dans un premier temps puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022 – défend ainsi la « présomption d’innocence » d’Éric Coquerel. De leurs côtés, Aurore Bergé de Renaissance comme Thierry Mariani du Rassemblement National exhortent d’éventuelles victimes à « porter plainte ».

Pour ces politiciens, il s’agit de rappeler l’importance du principe de « présomption d’innocence », mais aussi l’idée qu’une démission ou des sanctions à l’encontre d’une personnalité politique ne peuvent être justifiées que dans le cas d’une décision pénale. Une manière de défendre le maintien à des postes à haute responsabilité d’hommes politiques acculés par des plaintes pour violences sexistes et sexuelles. Des sorties réactionnaires, puisqu’elles reposent sur l’idée que seule l’institution judiciaire permettrait de faire reconnaître des violences subies, et qui va de pair avec la dénonciation du rôle de cellules interne de gestion des violences sexistes et sexuelles, accusées de se « substituer à la justice » [1].

Or, la brèche dans laquelle s’engouffrent le gouvernement et les politiciens réactionnaires a été ouverte par LFI. Manuel Bompard dès le 1er juillet déclarait au sujet des accusations de Rokhaya Diallo : « si ce sont des actes répréhensibles, qu’elle les adresse à la justice ». Tout au long de l’affaire, les membres de LFI insistent par ailleurs sur l’absence de plainte comme une preuve de l’absence de faits, s’adaptant ainsi à l’idée d’une centralité de l’institution judiciaire dans le traitement des violences sexistes et sexuelles pour se dédouaner. Un argumentaire qui culpabilise les victimes potentielles, dont la crédibilité de la parole est mise en cause en l’absence de plainte.

Pourtant, comme le rappelle à juste titre une tribune portant sur le classement sans suite de la plainte des parents de Guillaume, l’étudiant à l’origine du #MeTooGay qui s’est suicidé après avoir dénoncé un viol de la part de deux élus PC, une affaire classée sans suite ou un non-lieu ne sont pas synonymes d’innocence. Une tribune signée, entre autres, par Mathilde Panot et Danielle Simonnet de LFI.

L’argumentaire employé pour se défendre est finalement révélateur des conceptions de LFI sur le « partage des tâches » entre comité de suivi interne et justice, mais aussi sur le rôle du comité de suivi. Pour LFI il semble que celui-ci doive avoir seulement pour objectif de recueillir la parole des victimes, et d’accompagner les personnes victimes dans d’éventuelles démarches. Dans une récente tribune, Clémentine Autain explique ainsi : « contrairement aux confusions que j’entends sans cesse, nous ne sommes pas un tribunal rendant la justice, notre cellule interne n’est pas une instance légitime à établir une vérité. La seule responsabilité que nous assumons est d’empêcher des hommes violents envers les femmes de nous représenter et de nuire au sein de notre organisation ».

Un argumentaire qui rencontre deux limites importantes.

Le rôle des cellules internes contre les violences sexistes et sexuelles en question

D’une part, cette logique conduit à déresponsabiliser l’organisation de tout un pan du traitement des violences sexistes et sexuelles en son sein. En l’absence de signalement par des victimes, l’article de Causette de 2018, les témoignages qu’il révélait ainsi que les alertes émises auprès de cadres de LFI n’ont ainsi pas été considérés comme suffisants pour ouvrir une procédure interne, quand bien même ils mettaient en cause un député. Le travail d’éducation et de protection des militant.es et de l’organisation par le comité de suivi sur les questions de violences sexistes et sexuelles est ainsi réduit à une sanction contre les agresseurs avérés.

Au contraire, il faut affirmer que des outils internes comme les cellules de suivi des violences sexistes et sexuelles sont utiles et progressistes et peuvent jouer un rôle au-delà du recueil de la parole des victimes. Ceci implique cependant d’avoir conscience que les capacités de telles cellules sont malheureusement limitées dans le système capitaliste et patriarcal existant, mais aussi ne pas subordonner leur rôle à celui de la justice bourgeoise, et à ses conceptions patriarcales, pénales, individualisantes et punitives.

Cela suppose de partir d’une conception féministe qui comprend que le patriarcat a un caractère systémique, et que le mode de production et d’organisation capitaliste le maintient et le réorganise pour ses intérêts. Les violences sexistes et sexuelles font ainsi partie d’un continuum de violences qui prennent différentes formes, et recouvrent différents niveaux de gravité. Si dans certains cas les auteurs des faits choisissent de nier les faits et sont dans l’incapacité de se remettre en question, cela n’est pas une règle absolue. La possibilité de se remettre en question profondément et d’avancer, doit être une option pour ne pas tomber dans une conception qui naturalise les violences.

S’il ne s’agit en aucun cas de contraindre les personnes victimes à rencontrer les auteurs des faits, il semble nécessaire de chercher à informer et confronter ces derniers, tout en ayant conscience que cette démarche ne sera pas nécessairement concluante. C’est ensuite à l’organisation d’évaluer, en fonction d’un ensemble de facteurs, comme le niveau d’expérience et de responsabilité militante de l’auteur des faits, quelle est la nature des discussions à mener ainsi que les éventuelles sanctions à prononcer, cela pouvant aller jusqu’à une exclusion pour les faits les plus graves ou en cas de refus absolu de coopérer.

Cela suppose évidemment un certain niveau de confiance de la part de l’ensemble des militant.es dans l’organisation, dans le comité de suivi, ainsi qu’une certaine conception de l’engagement, de la conviction militante et un accompagnement. Telles sont également les limites profondes auxquelles sont confrontées une organisation comme LFI avec une structure organisationnelle et des bases démocratiques faibles.

Le comité de suivi est ainsi non élu et composé de six militantes dont une partie est tiré au sort. Cela signifie qu’il existe une certaine opacité quant à la composition du comité de suivi ainsi qu’un risque pour que les militantes n’aient pas le niveau d’expérience politique pour faire face à des situations à évaluer à chaque fois au cas par cas, ou encore que l’indépendance nécessaire entre le comité et la direction du parti ne soit pas assurée. C’est ce que souligne Manuel Cervera-Marzal à partir de témoignages de militant.e.s dans Populisme de gauche. Sociologie de la France insoumise. La structure pyramidale et non démocratique de LFI favorise des phénomènes de bureaucratisme, la défense d’intérêts d’appareil, qui influent sur la gestion des affaires de violences patriarcales.

Face au patriarcat, l’impasse de la réforme de la justice

D’autre part, c’est la justice qui est considérée comme la seule « instance légitime à établir une vérité », alors même que son caractère patriarcal n’est plus à démontrer. Dans une tribune publiée dans Le Monde, Sandrine Rousseau, figure d’EELV et de la NUPES note : « Nous ne pouvons pas continuer à en appeler systématiquement à la seule justice pour régler ces violences quand celle-ci est, à ce point, sous-dotée et que les procédures y sont si longues. » Mais cela est pour mieux revendiquer « des procédures rapides, dotées de moyens et de personnels formés », jugées « indispensables pour pouvoir en appeler plus systématiquement à la justice. ».

Pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans la société, la députée EELV en appelle donc notamment, comme le programme de LFI, à une « mise en route » de la justice ou encore à des formations contre le sexisme des personnels judiciaires et policiers. Le centre de gravité est ici la réforme des institutions de l’Etat comme la justice ou la police, dont le rôle est de mieux punir les personnes qui commettent des faits de violences. Établir, améliorer et augmenter les peines pour les violences sexistes est censé servir non seulement de justice réparatrice pour les victimes mais aussi de politique de prévention pour dissuader les auteurs des faits.

Seulement, si ces solutions peuvent alléger la douleur des victimes ou de leurs proches, cette conception est une impasse dès lors que l’on pose la perspective d’en finir avec des violences structurelles. En Argentine, par exemple, depuis décembre 2012, un homme qui tue une femme dans un acte de violence sexiste est condamné à la prison à perpétuité. Cependant, les statistiques sur les féminicides continuent de se maintenir à une moyenne d’une femme assassinée toutes les 30 heures. Dans l’Etat espagnol, malgré une législation « progressiste » sur les violences de genre et des tribunaux spécialisés, les féminicides continuent, et les victimes n’échappent pas aux jugements misogynes comme celui de la manada.

Paradoxalement la stratégie qui se situe sur le terrain de la reconnaissance des violences sexistes et sexuelles par le système pénal - qui y sont certes encore invisibilisées voire niées – peut même conduire à un résultat inverse à ce qui est recherché. Même si l’incrimination de ces actes a permis de visibiliser les souffrances des femmes, la logique du système pénal est en effet une voie sans issue. Elle ne résorbe pas les violences, voire les accentue, et surtout renforce les pouvoirs judiciaires et répressifs. La lutte contre les violences de genre se concentre ainsi dans les mains de l’Etat.

Alors même que le patriarcat est systémique, le prisme judiciaire restreint la question à un problème d’individus responsables isolément, tout en réduisant le patriarcat aux violences sexistes et sexuelles. Si la mise en place de législations pénales exprime donc un rapport de force engendré par la lutte des femmes contre l’oppression, l’incrimination via le système pénal ne peut qu’à peine atténuer les conséquences de la violence patriarcale. Pour le dire d’une autre manière, il est impossible de faire un procès au patriarcat dans son ensemble.

C’est pourquoi, profondément, la stratégie de la France Insoumise et plus largement des organisations réformistes, qui consiste à mener la lutte contre les violences de genre principalement sur le terrain des réformes pénales et judiciaires, de la « guérilla parlementaire », est bien impuissante face au système d’exploitation capitaliste et au patriarcat qui condamnent des millions de femmes et de personnes LGBTI+ dans le monde aux violences sexistes, raciales, et sociales.

Plus grave encore peut-être, cela maintient les femmes et les opprimé.es plus globalement dans une position de passivité où nous devrions placer toute notre confiance, voire notre vie, entre les mains d’une poignée de députés, de policiers ou de magistrats. Cela a une conséquence terrible en matière de lutte contre toutes les violences de genre et l’exploitation que nous devons combattre : la dépossession des femmes, des personnes LGBTI+, des travailleuses et des militantes d’une lutte active, par en bas et d’ensemble contre les violences sexistes, sexuelles, sociales ou racistes. Une divergence stratégique profonde avec la France Insoumise quant à la manière de lutter contre le patriarcat qui relève de la question des racines du patriarcat, de son imbrication avec le système capitaliste, et de comment y mettre fin.

Notes :

[1] Un point de vue défendu de façon particulièrement réactionnaire dans une tribune libre pour le journal Marianne. Jacques Cotta y décrit lesdites cellules comme étant la part émergée d’une « idéologie » féministe liberticide et sectaire, qui serait soi-disant incarnée par des figures de la NUPES comme Sandrine Rousseau ou Clémentine Autain, qui concentrent la haine viscérale de l’extrême droite en la matière.

 
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