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La Izquierda Diario
2 de juin de 2022 Twitter Faceboock

Répression
Rassemblement interdit à Marseille : le duo Macron-Ndiaye continue à vouloir museler les enseignant-e-s
Joshua Cohn

Alors que Macron et son nouveau ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye sont en visite ce 2 juin à Marseille pour promouvoir leurs réformes néolibérales de l’enseignement dans la droite ligne de la politique de Blanquer, le rassemblement prévu à 11 heures devant l’école Menpenti à été interdit par la Préfecture des Bouches-du-Rhône. Une répression qui augure les batailles à venir pour le quinquennat qui s’ouvre.

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Malgré un changement de casting, le fond et les méthodes restent les mêmes. Avec la nomination de Pap Ndiaye, historien remarqué par ses travaux sur la condition noire aux États-Unis et en France, Macron cherchait à donner l’impression de tourner la page de l’ « anti-wokisme » de Blanquer.

Cependant, rien dans sa politique ne semble s’infléchir en matière d’Éducation, avec le maintien du déploiement de la loi Rilhac de décembre dernier octroyant de nouvelles prérogatives aux chefs d’établissement, notamment la capacité de recruter directement des enseignants tels de petits chefs d’entreprise.

C’est pour manifester contre la casse de l’Éducation nationale et la dégradation des conditions de travail et d’emploi des enseignants qu’avait été organisé un rassemblement ce 2 juin à 11 heures devant l’école Menpenti à Marseille, à l’occasion du déplacement de Macron et de Ndiaye dans la cité fosséenne.

Conformément aux méthodes de répression déjà observée lors du premier quinquennat, ce rassemblement a été interdit par la Préfecture des Bouches-du-Rhône, comme l’a annoncé la FNEC FP-FO dans un communiqué.

Cette interdiction est révélatrice de la fébrilité de Macron et de son nouveau ministre de l’Éducation nationale, conscients de la contestation parmi les enseignants nourrie par les faibles rémunérations, les conditions de travail dégradées, les efforts demandés durant la pandémie de covid-19 et les réformes successives qui libéralisent l’éducation au détriment des élèves et des travailleurs de l’éducation. L’Éducation nationale fera sans nul doute partie des fronts chauds du quinquennat qui s’ouvre.

 
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