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La Izquierda Diario
2 de novembre de 2021 Twitter Faceboock

Qui paie la crise ?
La casse sociale paie : après avoir supprimé 15.000 emplois, Airbus fait 404 millions de bénéfices
Ulysse Pablez

Après la suppression de 15 000 emplois dans le monde, Airbus fait exploser ses bénéfices avec plus de 400 millions d’euros au troisième trimestre de l’année. Un nouvel exemple de la façon dont le patronat continue à se remplir les poches tout en laissant des milliers de familles à la rue.

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Crédit photo : PASCAL PAVANI / AFP

Le 28 octobre, pendant une conférence tenue à Amsterdam, le constructeur aéronautique a annoncé ses résultats financiers au troisième trimestre 2021 qui s’élèvent à 404 millions d’euros de bénéfices nets. Des chiffres records qui s’expliquent par « une bonne performance de l’ensemble de l’entreprise, ainsi que l’attention portée à la réduction des coûts et à la compétitivité » d’après le président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury. En effet, le groupe a réalisé un plan social l’année dernière impliquant la suppression de près de 15 000 emplois, dont 5 000 en France.

L’entreprise a dans le même temps considérablement profité des aides publiques offertes par l’État pendant la crise sanitaire sans jamais en faire voir la couleur à ses employés. En même temps, Airbus a l’intention d’embaucher des travailleurs avec des contrats de plus en plus précaires : comme explique Maxime Léonard, délégué CGT Airbus, à France 3 « le groupe voudra embaucher des intérimaires pour palier le surcroit temporaire d’activité, alors que ce sont des salariés statutaires qu’il faudrait pour honorer les 10 ans du carnet de commandes ».

Ces éléments nous montrent une fois de plus que le patronat est résolu à faire payer la baisse de l’activité due à la crise sanitaire aux travailleurs en faisant des plans sociaux ou en précarisant toujours plus les conditions de travail, alors qu’ils continuent à augmenter leurs profits.

Nous devons lutter contre la précarité du travail et pour l’augmentation des salaires, le partage et la réduction du temps de travail et l’interdiction des licenciements, contre les grandes entreprises qui ne reculent devant rien pour l’accumulation de leurs profits !

 
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