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26 de avril de 2021 Twitter Faceboock

INTERNATIONAL
Montréal. 1150 dockers en grève face à la répression
Igor Jenkins

Hier, les débardeurs du port de Montréal se sont mis en grève générale pour faire face au gouvernement qui les menace de déposer une loi pour forcer le retour au travail.

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Crédits photo : PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Depuis la semaine dernière, les 1150 débardeurs du port de Montréal, sans contrat depuis décembre 2018, refusent de faire des heures supplémentaires et de travailler les fins de semaine. Cependant, le syndicat maintient, conformément aux dispositions du code pénal, les activités autour des navires de céréales et pour l’approvisionnement de Terre-Neuve et du Labrador. Mais suite à la menace de la ministre fédéral du travail, Filomena Tassi, de déposer un projet de loi obligeant le retour au travail, les débardeurs se sont lancés, dès ce lundi, dans une grève générale. En stoppant tous les chargements et déchargements des navires, ainsi que l’amarrage, ils paralysent totalement le port.

Depuis des années, les négociations d’une nouvelles convention collective bloque sur les questions de temps de travail, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale et le droit à la séparation et les mesures disciplinaires.

Face à la détermination des grévistes et l’impact de la grève, le gouvernement fédéral se voit obligé d’intervenir pour maintenir l’activité du deuxième plus grand port du Canada. La seule façon de le faire est de rédiger un nouveau projet de loi répressif pour défendre les intérêts économiques. Le vice-président de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante pour le Québec a affirmé que 53 % des PME québécoises croient qu’une grève au port de Montréal aurait des répercussions sur leurs entreprises et que 72 % demandent aux élus d’agir.

La crise sanitaire a montré que les travailleurs sont responsables du fonctionnement de la société et qu’ils continuent d’être méprisés lorsqu’ils s’opposent à leurs conditions de travail, que ce soit à Montréal ou ailleurs. Alors que les entreprises continuent de gagner des milliards, ça n’est pas aux travailleurs en première ligne qui doivent payer la crise !

 
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