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La Izquierda Diario
24 de novembre de 2020 Twitter Faceboock

24 novembre : journée de mobilisation contre la LPR et la précarité !

Nous relayons ci-dessous l’appel de l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche à rejoindre les rassemblements contre la LPR ce mardi 24 novembre.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/24-novembre-journee-de-mobilisation-contre-la-LPR-et-la-precarite

Appel à retrouver sur le site de l’Université Ouverte

Mardi 17 novembre, nous étions plus de 1200 réuni·es sur la place de la Sorbonne, à Paris, tandis que des assemblées générales et des rassemblements étaient organisés dans de nombreuses villes universitaires. Depuis, des assemblées générales sont tenues dans de nombreux labos, départements, UFR, universités, etc. Dans le même temps, des actions se poursuivent, comme celle des « écrans noirs » et la suspension du travail des sections du Conseil national des universités (CNU), etc.
Lundi 23 novembre, nous nous retrouverons à 18h en visioconférence pour une réunion nationale d’organisation, ouverte à tou·tes.

Partout, la mobilisation contre la LPR et son monde reprend son souffle et retrouve sa puissance. Portée par l’intensité des actions qui se multiplient, l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche appelle à une grande journée de mobilisation le mardi 24 novembre 2020.

A Rennes, rassemblement à 12h à République.

A Toulouse, rassemblement à 14h au métro Jean Jaurès.

A Strasbourg, rassemblement à 14h, Campus de l’Esplanade, bâtiment de la Présidence.

A Lyon, rassemblement à 16h devant le rectorat contre la LPR et contre la précarité dans l’ESR + à 18h devant le Palais de Justice 24 colonnes, nouveau rassemblement contre la loi de « sécurité globale ».

A Brest, AG UBO à 14h appelée par SUD Education, FERC CGT, SNESUP, FO ESR.

A Orléans, rassemblement et appel à AG ( déclaration faite vendredi à la préfecture ) snesup snasub solidaires UNEF 45, 14h devant le rectorat, 21 rue st Etienne.

A Nice, assemblée générale virtuelle des personnels, à midi, à distance.

A Lille, assemblée générale des personnels à midi.

A Rouen, rassemblement à 14h, place de la cathédrale.

A Montpellier, 12h AG Paul-Valéry (fac de SHS), départ 13h pour rejoindre la manif qui part à 14h de la fac de science (Triolet).

A Nancy, AG virtuelle intersyndicale 12h-14h – rassemblement à Nancy 14h30-16h30, autorisé par la préfecture place Maginot appel signé par : SNESUP-FSU, SNCS-FSU, FERC-SUP CGT, SUD-ÉDUCATION LORRAINE, SGEN-CFDT, LES OBSTINÉ·ES + FO.

A Grenoble, rassemblement autorisé en préfecture suivi d’une assemblée générale, à partir de 12h sur la place centrale, devant l’amphi Weil, Campus Saint Martin d’Hères. Appel signé par la FSU, la CGT Ferc-Sup et l’UNEF.

A Poitiers, rassemblement devant la préfecture à 14h.

A Saint-Étienne, rassemblement devant l’entrée principale de l’Université Jean-Monnet à 13h.

A Nantes, rassemblement à 17h Place Royale à l’appel [au 23/11] des sections FSU, SUD Éducation, Ferc-Sup-CGT de l’université de Nantes.

A Avignon, assemblée génerale à 13h, porte Limbert de l’Université d’Avignon.

A Angers, AG en visioconférence de 13h à 14h : Cliquez ici pour participer.

A Paris, nous nous retrouverons à 14h à Jussieu !

Nous devions marcher de Jussieu à Matignon, mais la Préfecture a interdit notre manifestation ! Elle nous autorise seulement à nous réunir à Jussieu. Qu’importe : que nous marchions ou pas, nous devons être des milliers pour dire notre opposition radicale à la LPR, notre engagement contre la précarité et notre détermination à poursuivre notre mobilisation.

Bien évidemment, nous respecterons les gestes barrières : distanciation entre les personnes, utilisation du gel hydroalcoolique et port du masque (si possible, privilégiez les masques FFP2 non-médicaux) . Le rassemblement a été déposé en Préfecture et une attestation de déplacement dérogatoire est disponible, pour nous réunir sans craindre l’amende. Nous vous recommandons également la lecture de ce guide de manifestation en situation de confinement, élaboré par la LDH.

Aujourd’hui, pour défendre le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, s’opposer à Frédérique Vidal n’est plus suffisant : c’est tout le gouvernement qui nous impose ce saccage. Notre réponse doit être plus puissantes que ses attaques !

Depuis le départ, la LPR, c’est la précarisation et la privatisation de notre service public, mais c’est aussi maintenant la pénalisation de nos modes d’action. Depuis la CMP, nous savons que le texte est pire que tout ce qu’il était possible d’imaginer. Le Conseil national des universités (CNU) sera contourné dans la plupart des recrutements, alors que la qualification par le CNU est le gage de la qualité et de l’éthique des recrutements, comme du statut d’enseignant·e-chercheur·se. Et pour couronner le tout, on nous invente un délit de “trouble à la tranquillité” des établissements, passible d’une amende de 45 000 euros et de trois ans d’emprisonnement lorsqu’il « est commis en réunion » .
Nous ne laisserons rien de cela se mettre en place.

Aujourd’hui et demain, nous devons élargir nos collectifs, nous réunir et nous organiser pour poursuivre notre mobilisation contre cette loi et les précédentes, contre la précarité. Pour un service public d’enseignement et de recherche, ouvert et émancipateur, notre lutte continue !

 
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