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La Izquierda Diario
9 de janvier de 2020 Twitter Faceboock

"En 48 heures on peut balayer le projet de loi", dit Besancenot
Encore 60% de grévistes au dépôt RATP de Belliard
Jane Mitchell
Correspondant.e RATP

Encore beaucoup de détermination, ce matin, sur l’emblématique dépôt du Nord parisien du 29 rue Belliard. 60% de grévistes, bien décidés à faire remballer son projet au gouvernement, au nom de l’intérêt général. Mais il faut que le mouvement s’élargisse.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Encore-60-de-grevistes-au-depot-RATP-de-Belliard

« On les connaît tous. Ils sont devenus des habitués du piquet, eux aussi, comme les grévistes » dit, en rigolant, un machiniste du 60 en grève, ce matin. Il parle du DRH et, bien entendu, des flics, venus en nombre, CRS et BAC pour empêcher le blocage des grilles. A 5h, ils ont en effet réussi à éviter que les bus soient réellement bloqués, ce qui avait le cas au cours des grosses journées précédentes puisqu’à Belliard comme ailleurs, il n’y a pas eu de « trêve » pendant les fêtes.

Au DRH qui s’arcboute sur la sacro-sainte « liberté de travailler », les grévistes répondent par la liberté d’exister et de lutter : « Faire grève est un sacrifice. 36 jours de grève ce n’est pas rien. Mais on est en grève pour défendre l’intérêt général et social, pas pour nos soi-disant "privilège" », lance un travailleur du dépôt.

Sur le piquet, une cinquantaine de présents, avec grévistes et soutiens, notamment étudiant.es et enseignant.es, venus en appui avant d’aller manifester à République, en début d’après-midi. Une délégation de la ligne 4 arrive, également, et souligne la même problématique : après plus d’un mois de grève, c’est possible de gagner, mais la RATP et les transports en général ne pourront pas continuer à porter seuls la mobilisation.

D’où la nécessité de l’intensifier. C’est l’appel que lance Olivier Besancenot, pour le NPA, présent en début de matinée, sur le piquet : il faut continuer « jusqu’à la fin de semaine, lance Besancenot, « si tout le monde s’y met, en 48 heures, on peut balayer le projet de loi ». A Belliard comme ailleurs, les prochaines heures seront décisives pour que la base, qui tient la grève depuis le début, se sente entourée et que nous soyons en capacité d’arracher cette victoire.

 
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