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La Izquierda Diario
10 de septembre de 2019 Twitter Faceboock

Déclaration du NPA Jeunes
Crise écologique : c’est aux capitalistes de payer !
NPA-Jeunes

Militant·e·s de Révolution Permanente dans le secteur jeunes du NPA, nous avons participé à l’élaboration de cette déclaration, que nous relayons, concernant les mobilisations pour le climat. Pour obliger les capitalistes à payer leur crise, il est indispensable de se lier au monde du travail. Par-delà notre présence dans les manifestations des 20 et 21 septembre, nous appelons en ce sens à rejoindre les travailleurs en lutte lors de la manifestation du 24 septembre contre la réforme des retraites, car c’est tous ensemble que nous pourrons battre en brèche le gouvernement Macron et le patronat !

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Crise-ecologique-c-est-aux-capitalistes-de-payer

A plusieurs reprises l’année dernière, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue afin de montrer leurs préoccupations sur les questions écologiques. Les 20 et 21 septembre prochain auront lieu à l’appel d’un large regroupement de collectifs et d’associations des mobilisations sur le climat. Ces dates s’inscrivent dans le prolongement du mouvement Friday For Future qui a vu des centaines de milliers de jeunes à l’échelle internationale descendre dans la rue pour s’opposer au désastre climatique qui s’annonce.

A l’occasion de ces manifestations, beaucoup de discours vont se faire entendre. Un certain nombre se feront des relais de la politique gouvernementale, quand bien même celle-ci provoque la destruction de l’environnement.

D’autres scanderont « changeons le système, pas le climat ». Derrière ce cri de ralliement des jeunes mobilisés, c’est bien plus que la situation climatique qui est pointée du doigt. Les inégalités croissantes qui font que 8 personnes détiennent autant que la moitié de la population mondiale, le drame humain des frontières qui tuent toujours plus chaque année.

Cette situation écologique a des causes. Ce sont les capitalistes et les gouvernements à leur service qui sont à l’origine à la destruction de l’environnement car ce sont eux qui dirigent l’économie, en décidant de ce qui est produit et dans quelle quantité, à la recherche effrénée du profit. Le pic d’incendies qui s’est déclenché en Amazonie n’a rien d’accidentel et n’est qu’une des nombreuses conséquences de la gestion inappropriée des ressources naturelles et humaines par les capitalistes.

C’est aux capitalistes de payer leur crise. Cette perspective est d’autant plus d’actualité que de nombreux politiques et chefs d’entreprise s’activent en coulisses pour détourner la conscience écologique au service d’un « verdissement » du capitalisme qui leur permettrait de justifier toujours plus leurs attaques anti-ouvrières (taxe carbone, licenciements “verts” comme dans l’automobile).

Nous combattons ces attaques subies par les travailleurs sous couvert de politique écologique ainsi que nous refusons la logique de culpabilisation individuelle dans laquelle les capitalistes cherchent à nous enfermer pour mieux continuer la course aux profits.

Face à la crise écologique, la classe ouvrière devra s’emparer des moyens de production et d’échange pour réorganiser l’économie en fonction de ses intérêts et de ses besoins. Le temps de travail doit être réduit, les frontières détruites, le secret industriel aboli et les livres de comptes ouverts. Les grandes entreprises de l’énergie, des transports mais aussi les banques sont des cibles prioritaires.

C’est pour défendre ces perspectives que les militants du NPA Jeunes seront présents dans les cortèges du 20 et 21 septembre et œuvrent à renforcer et à structurer la mobilisation, en impulsant des cadres d’auto-organisation dans les lieux d’étude et de travail pour que nous puissions prendre en main par nous-même notre mobilisation.

 
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