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Quelques leçons de la crise argentine de 2001 et du mouvement d’occupation d’usines

Zanon, octobre 2001 - octobre 2015. Quatorze années de lutte

Zanon, ou encore Fasinpat, l’usine sans patron de Neuquén, en Patagonie argentine. Il y a tout juste quatorze ans, le 1er octobre 2001, les ouvriers disaient « non » à la fermeture de leur usine. Depuis, le combat continue. Quatorze années de lutte, d’autogestion ouvrière directe de la production, qui s’est étendue par la suite aux autres usines du secteur de la province. C’est ce dont nous témoigne Raúl Godoy, emblématique dirigeant de la lutte, membre de la direction nationale du Parti des Travailleurs Socialiste (PTS), ancien secrétaire général du SOECN, le combatif syndicat des ouvriers céramistes du Neuquén, et réélu député pour le Front de Gauche et des Travailleurs (FIT) au niveau provincial. Dans cette interview de mars 2013, réalisée peu avant sa dernière tournée politique en Europe, il évoque quelques unes des principales étapes de la lutte des ouvriers de Zanon et les leçons que peuvent en tirer non seulement les travailleurs en Argentine mais, par-delà les frontières, toutes celles et tous ceux qui veulent combattre les licenciements et pour le maintien de l’emploi.

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Révolution Permanente : Alors qu’un peu partout, notamment en Europe, les entreprises ferment en laissant sur le carreau des centaines, parfois des milliers de travailleurs d’un coup, Fasinpat, Fábrica Sin Patrón [Usine Sans patron], qui est le nouveau nom de Zanon, où tu travailles, représente un peu un contre-exemple. Alors qu’en septembre 2001 votre patron voulait fermer l’usine, en rejetant la faute sur la crise, et vous dégager tous, toi et tes 380 collègues, vous avez répondu en mettant en pratique le slogan « résister, occuper, produire ! ». Ça a été aussi simple que cela ?

Raùl Godoy : Oh non ! Il ne suffit pas seulement d’avoir des mots d’ordre corrects, tu sais. Il faut aussi se préparer au combat. Pour ce qui est de la résistance, on était habitués. Sur deux fronts, on avait mené la bagarre depuis la fin des années 1990.

Contre le patron d’abord, en luttant pied à pied pour nos salaires, pour nos conditions de travail. Tu sais, Luigi Zanon était prêt à tout pour faire du fric, y compris en rognant sur la sécurité. C’est ainsi par exemple qu’en juin 2000, un jeune collègue, Daniel Ferrás, est mort à la suite d’un malaise dans l’usine, parce qu’il n’y avait même pas d’ambulance pour le transporter jusqu’à l’hôpital. On a fait neuf jours de grève du coup, parce qu’en plus le patron voulait mettre 100 camarades à la porte et réduire nos salaires. On a gagné sur toute la ligne, et sur l’hygiène et la sécurité, et sur les licenciements, même si Daniel n’était plus-là, évidemment.

Le deuxième front sur lequel on s’est battus, c’est contre la bureaucratie syndicale. Comme à peu près partout, mais avec des spécificités. Ici, en Argentine, les directions syndicales sont généralement vendues au patronat, ou au bas mot intégrées au système, et servent de courroie de transmission. Dans le cas de notre fédération syndicale, la FOCRA, les types qui la dirigeaient au niveau provincial le SOECN, étaient de véritables gangsters. Les frères Montes, c’est leur nom, étaient prêts à tout pour faire régner l’ordre patronal, pour qu’on garde la tête baissée, et que ce soient les patrons du secteur, dont Zanon était le plus gros, qui dictent leur loi. En échange, ils recevaient un beau paquet de pognon. Mais globalement, avec ou sans argent, c’est le rôle de la bureaucratie syndicale. Et donc on a commencé à s’organiser, clandestinement, contre eux, pour récupérer le syndicat. D’abord c’est celui de l’usine qu’on a repris, ce qu’on appelle, en Argentine, une Commission Interne. Et puis on a repris la fédé au niveau provincial, la Commission Directive du SOECN, qui représentait à l’époque quatre usines. En résistant, pied à pied, et toujours en faisant que ce soit à la base de décider de toutes les étapes du plan de lutte qu’on décidait en AG, on a appris à se faire les muscles. »

RP : Pour la résistance, d’accord. Mais tu n’as pas répondu à ma question. Face aux licenciements, comment est-ce que ça vous est venu à l’esprit de faire tourner l’usine ?

RG : Pour ce qui est du combat qu’on a commencé à mener à partir de septembre 2001, contre la fermeture de ce qui était la plus grosse boite céramique de la région, c’est une autre paire de manches.Tout d’abord on n’avait pas trop le choix. Ici, en Patagonie, à part dans l’administration, ou alors dans le secteur pétrolier, ou le secteur agricole, il n’y a pas beaucoup de boulot. Et en 2001, c’était la crise la plus dure. Ça a d’ailleurs fini par péter en décembre, cette année-là. Perdre son boulot, en tout cas, ça voulait dire la misère. Et on en avait déjà eu plus ou moins un avant-goût. Au cours du premier semestre 2001, Zanon nous mettait au chômage technique, régulièrement, pour être au taquet avec la baisse des carnets de commande. On voyait les choses venir et la fermeture pointer le bout de son nez. Mais on était prêts à n’accepter aucune indemnité en échange de notre départ. Ça, c’était la base de notre combat.

On a donc commencé à organiser un piquet de grève, devant l’usine, pour empêcher Zanon de se barrer avec les machines, et pour contrôler au moins 40% du stock, qui devait garantir le paiement des arriérés de salaire. Mais la situation n’était pas tenable. Ça a duré entre octobre 2001 et mars 2002. C’était comme un match nul, au foot. On gardait l’usine que Zanon voulait liquider. C’est comme ça qu’on a commencé à parler de l’idée de relancer, sous notre contrôle direct, la production.

RP : L’idée de prendre le contrôle de l’outil de production, dans une grosse boite comme Zanon, avec onze ou douze lignes de production, des fours, une section de recherche et développement, etc., ça a été aussi simple que cela ?

RG : A l’époque je faisais le tour des copains grévistes et je leur parlais des expériences du passé, notamment dans les années 1970, comme l’exemple des Lip, en France, en 1973 si je ne me trompe pas. Mais les collègues me disaient, au début, que tout ça c’était de l’histoire ancienne, que jamais on ne serait capable de rallumer les fours. Et puis l’idée a fait son chemin. C’était quelque chose dont on avait parlé régulièrement, en AG. Et en mars 2002 on a rouvert le gaze et rallumé les fours. Déjà l’idée de résister, en faisant un piquet de grève, ça avait semblé complètement fou aux copains. Occuper l’usine, dans laquelle certains bossaient depuis des dizaines d’années, encore plus. Mais briser un scellé pour ouvrir un simple robinet de gaz, je ne te dis même pas. Mais à chaque fois, ça a été décidé en AG. Un mois après, on avait fait 20.000 m2 de carrelage. Alors c’était peu par rapport à ce qu’on faisait avant, ou même maintenant, puisqu’on produit douze fois plus. Mais c’est comme ça que s’est concrétisé le mot d’ordre « usine qui ferme, usine qu’il faut occuper et mettre en production sous contrôle ouvrier ».

Ici on fait du carrelage et du revêtement céramique. Le patron, avant, produisait pour faire du fric. Nous, on veut produire avec une finalité sociale : pour que toutes les maisons aient du revêtement au sol, et tu dois savoir que la région, Neuquén et Río Negro, est une de celles où l’habitat précaire est parmi les plus élevés en Argentine, alors que l’hiver y est très rigoureux. On a aussi produit de façon solidaire des dizaines de palettes de carrelage pour les écoles ou les hôpitaux. Mais de toute façon, la base de toute idée de reconversion de la production est la suivante : quelle que soit la nature de la boite, dans l’industrie ou les services, pour produire autre chose, différemment, dans le respect de l’environnement (ce qu’on fait ici avec les camarades des communautés mapuches), tu ne peux le faire que sur la base du contrôle de la production par les travailleurs.

RP : Et le patron vous a laissé faire ? J’imagine que vous avez dû faire face à la répression, non ? Vous avez résisté seuls ?

RG : Zanon ? Tu es malade ! Zanon n’avait qu’une envie, c’était de nous foutre dehors. Et le gouvernement provincial aussi, bien entendu. Tu imagines l’exemple que l’on donnait ? D’un côté Zanon, avec les frères Montes dont je t’ai parlé, payait des briseurs de grève pour nous provoquer, pour essayer d’enfoncer le piquet de grève ou rentrer dans l’usine quand on a commencé à produire. Le gouvernement de son côté attendait, avec ses flics, la moindre occasion pour « faire respecter la loi », et nous virer.

Pour résister, on n’a pas résisté seuls. Tout d’abord on a construit un vaste réseau de soutien, avec le mouvement des chômeurs, avec les piqueteros de Neuquén. Et puis, parallèlement, on a fait appel à l’unité des travailleurs, en exigeant systématiquement des syndicats des autres secteurs de résister à nos côtés. Ceci, nous l’avions fait nous-mêmes, aux côtés des instits, des personnels de santé, etc.. Et puis aussi, on disait « Zanon appartient au peuple », et par conséquent, c’est au mouvement ouvrier de la défendre. On a connu trois grosses tentatives d’expulsion (sans compter toutes les autres…), sur ordre de la justice. C’est le rapport de force, notamment une grève générale provinciale massive, avec rassemblement devant l’usine, qui a permis de résister victorieusement. Les dirigeants syndicaux, de la CTA notamment, une des deux confédérations d’Argentine, même quand ils le faisaient à reculons, étaient forcés de nous appuyer, parce que la base des travailleurs étaient à nos côtés. Ça aussi, l’unité ouvrière, le front unique dans l’action, c’est une des clefs de notre combat.

RP : La justice ne vous a pas toujours été défavorable, et vous avez aussi mené un combat judiciaire, non ?

RG : A l’origine de notre combat, il y avait une chose qu’avec d’autres camarades révolutionnaires on a répétée sans cesse : la justice, telle qu’elle existe, est du côté du patronat. Pour ce qui est du gouvernement, à commencer par le ministère du Travail, c’est un instrument au service de la bourgeoisie, pour briser les reins des travailleurs dès qu’ils rentrent en lutte, en gros dès que ce qu’on appelle ici « la conciliation obligatoire » est décrétée par le ministère.

En ce sens, on a mené le combat dans les tribunaux, parce que c’était nécessaire, avec des camarades avocats, mais en soulignant que tout ce qu’on pouvait arracher, au final, ce serait par le rapport de forces, dans la lutte. Et les juges, à différents niveaux, provincial, fédéral, etc., ont tout fait pour nous faire plier, en exigeant notre expulsion par exemple, comme je te le disais. Et quand ils nous ont donné raison, en faisant appel à je ne sais quelle jurisprudence par exemple, c’est parce que la pression était telle, que la situation était en notre faveur. De même, quand, après dix ans de combat, en août 2010, le gouvernement provincial a fini par décréter l’expropriation de Zanon. Mais en tout cas, ce n’est pas la justice bourgeoise qui nous a aidés, ni aucune institution, d’ailleurs. Disons qu’au final… on leur a forcé la main, avec la mobilisation.

RP : Comment avez-vous réussi à construire cette solidarité autour de votre lutte ?

RG : En fait, on a toujours voulu la solidarité, non pas autour de notre lutte, mais autour des luttes de la classe ouvrière en général, en Argentine, mais ailleurs aussi, parce que c’est une nécessité si l’on veut gagner. On l’a fait à tous les échelons. Au niveau provincial, en mettant sur pied une Coordination de secteurs et de boites en lutte. Au niveau national, au début des années 2000, pour coordonner toutes les usines et entreprises qui étaient occupées, quel que soit le programme qu’elles défendaient. De notre côté, on était pour l’expropriation et la nationalisation sous contrôle des travailleurs des boites qui ferment. D’autres, la plupart, défendaient l’idée de coopérative. Ça ne nous a pas empêchés de créer un mouvement autour de la question « entreprise qui ferme, entreprise qu’il faut occuper et faire tourner sous le contrôle des travailleurs ». « Si on touche à un seul d’entre nous, c’est nous tous qui sommes attaqués ! ». C’est le slogan qu’on a lancé et qui s’est étendu à tous les secteurs combatifs en Argentine. Et, plus généralement, on pensait qu’on ne pouvait pas, de notre côté, défendre notre emploi, si on ne défendait pas aussi l’idée d’un emploi pour les centaines de milliers de chômeurs, d’une vie digne pour tous les travailleurs, qu’ils aient ou non un emploi. C’est pour ça qu’on a aussi construit une solidarité avec les mouvements de chômeurs, avec les jeunes des quartiers. Ça a été central pour nous défendre. Et de notre côté, quand on a pu créer les premiers postes de travail, en janvier 2003, ce sont eux qui sont rentrés à l’usine les premiers, avec les mêmes droits, le même salaire que nous autres, bien entendu. Mais c’était aussi pour montrer que seule la classe ouvrière est capable, à tous les échelons, de résoudre les problèmes des classes populaires.

RP : Quelle est la perspective que vous défendez aujourd’hui, à Zanon ?

RG : On a obtenu une reconnaissance légale en août 2010, même si on exigeait la nationalisation sous contrôle ouvrier. On est une boite en autogestion ouvrière directe, ou « sous contrôle ouvrier », comme on dit, ici, mais qui fonctionne dans le cadre d’une économie capitaliste et concurrentielle. Ce qui marque notre différence par rapport à d’autres coopératives par exemple, c’est une question politique. On continue à défendre notre programme et nos méthodes du début. C’est en AG que tout se décide. Pour les différentes tâches, tout le monde, y compris les dirigeants syndicaux, sont mandatés et révocables. Les camarades qui occupent un poste à la direction du syndicat ne peuvent faire plus de deux mandats. Après, ils doivent retourner en production. Tout ça on a voulu l’inscrire dans les statuts du SOECN, du syndicat, dont on a modifié les statuts dès qu’on l’a gagné sur une ligne lutte de classes. Les camarades qui sont élus sont mandatés, et révocables. L’idée est que notre lutte serve pour étendre et faire converger les autres bagarres. C’est pour cela qu’on est partie prenante du processus de regroupement de l’avant-garde en Argentine, du syndicalisme combatif, qu’on appelle ici syndicalisme de base : l’agro-alimentaire, le transport, l’automobile, etc., et qu’on est à l’origine du journal ouvrier Nuestra Lucha [Notre Lutte].

RP : Et vous faites même de la politique ! En France, depuis la Charte d’Amiens, en 1906, il est dit qu’il y a une claire démarcation entre syndicalisme d’un côté, et politique de l’autre...

RG : De la politique ? Oui, on en fait, mais au service des intérêts de la classe ouvrière. De mon côté, comme d’autres camarades dans la boite, je suis au Parti des Travailleurs Socialistes, dont je suis membre de la direction nationale. Mais plus largement, avec l’ensemble du SOECN, c’est-à-dire avec tous les ouvriers céramistes de la province, on a décidé d’intégrer le Front de Gauche et des Travailleurs, dans l’idée que les travailleurs, s’ils ne font pas de politique, le pire qu’il puisse leur arriver, c’est que ce soit la bourgeoisie qui la fasse à leur place. C’est ce qui a généralement lieu, d’ailleurs.

On a remporté aux dernières élections régionales un poste de député, à l’Assemblée provinciale [l’Argentine étant un pays fédéral], qu’on occupe à tour de rôle. Cette année, du coup, c’est moi qui suis député. Avant moi, ça a été le tour d’un autre camarade de l’usine qui aujourd’hui est retourné à Zanon et qui y travaille. Mais l’idée, bien entendu, ce n’est pas de changer quoi que ce soit à partir du parlement, en faisant alliance avec je ne sais qui. Ils se connaissent tous, et défendent, au final, les mêmes intérêts. L’idée, c’est que ce poste de député ouvrier soit au service des luttes de l’ensemble du monde du travail. Aujourd’hui, on mène le combat aux côtés des instits qui sont en grève (la rentrée vient d’avoir lieu en Argentine). Notre proposition, en plus de la mobilisation et du soutien, c’est que le salaire de tous les politiques soit l’équivalent d’un salaire d’ouvrier qualifié ou d’un instit, justement. C’est ce que nous appliquons, au FIT. C’est un moyen de relayer la lutte pour le salaire que sont en train de mener avec beaucoup de courage et de détermination les enseignants, face au gouvernement de centre-gauche de Cristina Kirchner.

RP : Quelques mots pour finir ?

RG : Pendant des années, en Argentine, avec la reprise de l’économie de la seconde moitié des années 2000, on a voulu nous faire croire que la crise, ça ne concernait que les pays développés, que tout ça était derrière nous. En fait, elle va bientôt arriver, ici aussi, avec plus ou moins de retard, ça on ne peut pas le prévoir. On a déjà commencé à en sentir les premières secousses, et la situation politique, notamment avec la grève générale de novembre dernier, la première depuis plus de onze ans, en témoigne. Si cette situation se développe, le combat qu’on a mené contre la fermeture et contre les licenciements, notamment en 2001, aura une autre signification. C’est à ça que l’on se prépare.

En 2001, notre idée n’était pas de faire une coopérative, mais de participer à créer une coordination la plus vaste possible des secteurs en lutte, à commencer par les boites qui fermaient, pour porter le seul programme à même de faire payer la crise aux capitalistes, en partant notamment de la question de la nationalisation de toute usine qui ferme, sous le contrôle des travailleurs. La combinaison particulière de la crise de 2001, avec une participation au final assez faible des travailleurs organisés, puis la reprise économique qui est arrivée derrière (sur la base de la dévaluation de notre salaire), ne nous pas permis d’avancer dans cette direction.

Mais je suis persuadé que notre combat a laissé un sillon, et pas qu’en Argentine. Aujourd’hui, si tu prends l’Europe par exemple, avec un panorama catastrophique pour les travailleurs et les classes populaires, alors qu’aucune perspective de reprise ne se profile, que les travailleurs ont de plus en plus l’impression de se retrouver acculés ou le dos au mur, pour ce qu’on pu m’en dire des camarades ou de ce que j’ai pu lire, je crois que notre expérience peut servir, peut être déclinée ailleurs, comme nous, au bout du compte, on a essayé de décliner ici, en Patagonie, à l’échelle de nos forces (mais je crois qu’on a, en partie, réussi), les principales expériences révolutionnaires faite par notre classe à échelle internationale.

Et parallèlement, c’est aussi ce que l’on peut apporter, en termes d’expériences de lutte, aux travailleurs d’autres pays qui font face, aujourd’hui, aux mêmes problèmes qui se sont posés à nous, il y a une dizaine d’années, que ce soit en France, avec les bagarres contre les licenciements actuellement, ou en Grèce par exemple, où l’on assiste à des phénomènes très intéressants d’occupation et de contrôle ouvrier.

06/03/13, propos recueillis par Ciro Tappeste


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