×

Vidéo. Un homme violemment agressé par la RATP Sûreté pour non port du masque

Une vidéo diffusée sur twitter montre des agents de la RATP Sûreté plaquer violemment au sol un usager. Une scène d’une rare violence qui montre le rôle de la RATP Sûreté qui se fait toujours plus le relais de la gestion sanitaire répressive du gouvernement.

Nathan Deas

18 juin 2021

Facebook Twitter

Sur cette vidéo, on peut voir un homme se faire violemment interpeller par des agents de la Sûreté RATP. En arrière-plan, on entend des cris de douleur et de peur. Plaqué au sol, étranglé, frappé, l’individu explique sur son compte Twitter avoir dû subir une opération pour remettre en place des os déplacés au cours de l’agression.

Le motif ayant motivé l’interpellation, comme l’explique la victime sur Twitter, est le non-port du masque. Dans la droite lignée de plusieurs épisodes de violences de la Sûreté RATP depuis le début de la pandémie, voilà une nouvelle démonstration de son caractère répressif dans le prolongement de celui de la police.

Le Groupe de Protection et de Sécurité des Réseaux (GPSR, nom officiel des agents de la Sûreté RATP) rejoue ainsi la politique répressive du gouvernement face à la crise sanitaire alors que l’État fait progressivement sous-traiter aux GPSR et à la SUGE (Sûreté Générale, qui compose l’essentiel de la Sûreté Ferroviaire) une de ses fonctions régaliennes.

Si la situation sanitaire tend à s’améliorer, cette vidéo sonne comme le rappel de ce qu’aura été la gestion du Covid-19. Il aura manqué de tout, de masques, de médicaments, de blouses, de vaccins, etc., mais jamais de matraques et d’interpellations musclées.

Mercredi, à la sortie du conseil de défense et du conseil des ministres, Jean Castex annonçait la levée du couvre-feu, 10 jours plus tôt que prévu, ainsi que l’arrêt de l’obligation du port du masque en extérieur. Si le gouvernement veut entériner le retour des « jours heureux » le plus rapidement possible, il semblerait que ce soit toujours à la violence répressive et à la matraque, de l’institution policière ou sous-traitée, de donner le tempo.


Facebook Twitter
Mathilde Panot convoquée par la police : face au nouveau saut répressif, il faut faire front !

Mathilde Panot convoquée par la police : face au nouveau saut répressif, il faut faire front !

Douze maires du 93 convoqués pour avoir défendu la nécessité d'un plan d'urgence dans l'éducation

Douze maires du 93 convoqués pour avoir défendu la nécessité d’un plan d’urgence dans l’éducation

Révolution Permanente débarque sur Twitch à partir de dimanche

Révolution Permanente débarque sur Twitch à partir de dimanche

Contre le délit d'opinion, pour défendre notre droit à soutenir la Palestine : il faut faire front !

Contre le délit d’opinion, pour défendre notre droit à soutenir la Palestine : il faut faire front !

Durée d'allocation, durcissement des règles : Attal précise son offensive contre l'assurance chômage

Durée d’allocation, durcissement des règles : Attal précise son offensive contre l’assurance chômage

À 100 jours des JO, Darmanin finalise son plan ultra-répressif

À 100 jours des JO, Darmanin finalise son plan ultra-répressif

« Plan de stabilité » du gouvernement : la Cour des comptes et le FMI font pression

« Plan de stabilité » du gouvernement : la Cour des comptes et le FMI font pression

Compte épargne temps : les directions syndicales s'entendent avec l'U2P pour aménager la misère

Compte épargne temps : les directions syndicales s’entendent avec l’U2P pour aménager la misère