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Pour la dignité !

Séphora. Grève inédite pour les salaires et des embauches !

Ce jeudi 25 novembre, une grève inédite s'est déroulée chez Sephora. Les grévistes de différents magasins, essentiellement des femmes, se sont retrouvées devant le magasin de la Défense pour manifester contre le gel des salaires et la dégradation de leurs conditions de travail.

Jules Bodin

26 novembre 2021

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Crédits photo : Aline Leclerc/Le Monde

Ce jeudi 25 novembre, des salariées de Sephora se sont mises en grèves pour exiger des meilleurs salaires et conditions de travail dénonçant les profit faramineux que se fait l’enteprise possédée par LVMH sur leurs dos. « Bénéfices records pour les actionnaires, 0 euro pour les salariés »,« Bernard Arnault, partage le magot ! » pouvait-on lire sur leur pancartes comme le rapporte Le Monde.

Les revendications des grévistes, que l’ont peut retrouver sur la page facebook de CGT, s’articulent donc autour de deux axes. D’une part les grévistes exigent une revalorisation des salaires avec une augmentation de 180 euros des salaires ainsi que le treizième mois, expliquant que touchant à peine plus que le SMIC la plupart des salariées n’arrivent pas à boucler le mois. En ce sens, Juliette témoigne pour Le Monde : « Avec la hausse des dépenses du quotidien, les courses, l’essence, si le salaire ne suit pas, nous, on coule ». D’autre part, cette grève dénonce des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader comme l’a expliqué Justine toujours pour Le Monde : « Il y a eu beaucoup de départs non remplacés. Avant le Covid, à Vélizy, on était trente-cinq CDI, aujourd’hui on est treize. La surcharge de travail est énorme ». Elles revendiquent ainsi des embauches massive mais aussi le droit au logement car certaines d’entre elles dorment dans des foyers.

Cette grève inédite dans un secteur qui se mobilise rarement, reflète un ras-le-bol plus large et s’inscrit dans un contexte où de nombreux salariés de la seconde ligne, de différentes enseignes se mobilisent à l’image de la grève qui s’est déroulée à Décathlon, à Leroy Merlin, ou encore à Labeyrie. La démultiplication des grèves dans ces secteurs de seconde ligne répond au mépris du patronat et du gouvernement qui n’a eu de cesse de s’en mettre plein les poches pendant que les salriés eux, ont vu leur condition de travail et de vie se dégradée toujours plus.

Pour répondre aux aspirations des grévistes, il nous faut exiger le partage du temps de travail entre toutes et tous, ainsi qu’une augmentation générale des salaires indexée sur l’inflation. Face à l’hypocrisie de la classe patronale qui licencie massivement, dans le même temps qu’elle engrange profits sur profits, il faut exiger l’ouverture des livres de compte pour montrer au grand jour les bénéfices colossaux qu’ils se font sur le dos de notre classe !


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