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Formations made in Macron

Régionales en Occitanie : former les chômeurs ou lutter pour le partage du temps de travail ?

En pleine crise économique, les formations « offertes » par Macron pour répondre à la précarité et au chômage grandissants sont pour certaines totalement bidons. Révolution Permanente a interrogé 3 participants à l’une de ces formations qui, grâce à leur organisation et la lutte, ont réussi à avoir une réponse favorable des institutions pour rétablir la situation

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Crédits photo : AFP

Le 14 juillet dernier, Macron annonçait un nouveau plan de relance de 100 milliards dans lequel « la jeunesse doit être la priorité » n’a-t’il pas hésité à faire miroiter. Parmi les dispositifs crées, 200 000 places dans des formations qualifiantes supérieures ont été ouvertes. Ces « formations Macron » ne donnent pas de solution financière et d’emploi stable, mais permettent de repousser l’arriver sur le marché de l’emploi de centaine de milliers de jeunes ou de personnes en reconversion professionnelle, quand, en parallèle, le marché de l’emploi est de plus en plus saturé au fil des plans de licenciements organisés par le patronat et facilités par les ordonnances Macron. Ces dispositifs cosmétiques du gouvernement permettent de mieux cacher les massacres sociaux en réponse à la baisse de revenus pour le grand patronat qui a pourtant accumulé des milliards les années passées. En pompier pyromane, le gouvernement organise le chômage puis feigne vouloir réparer cela : en réalité ces dispositifs de formation, revendiqués par la plupart des listes qui se présentent aux régionales, de LRM en passant par EELV à LFI, permettent notamment de sauver les chiffres du chômage qui sont temporairement ramenés vers le bas, faussant les statistiques.

Les interviewés de cette formation, dont la plupart ce sont des ouvriers de l’aéronautique récemment licenciés, nous racontent la situation qu’ils ont subi dans cette formation non-diplomante qui ne disait pas son nom, ainsi que les moyens qu’ils ont mis en oeuvre pour que la Région Occitanie s’engage à répondre à l’ensemble de leurs revendications.

Revolution Permanente : Pourquoi vous êtes-vous retrouvés en formation professionnelle ?

Paul : Pour ma part je suis un ancien salarié de l’aéronautique, j’ai perdu mon emploi suite à un Accord de Performance Collectif (APC) qui m’obligeait à travailler autant pour un salaire diminué de plus de 300 euros par mois. Je me suis orienté naturellement vers un autre métier de la métallurgie afin de faire valoir mon expérience et mes compétences déjà acquises.

Florian : Étant nouveau dans la région et désirant me remettre au soudage, j’ai recherché une formation dans cette branche me laissant aussi le temps d’étudier le tissu économique local.

Yann : Ancien restaurateur touché de plein fouet par la crise sanitaire j’ai décidé de retourner vers ce qui m’a toujours attiré c’est à dire la métallurgie et plus particulièrement la soudure. En effet cette crise sanitaire m’a affecté psychologiquement et je cherchais à m’orienter vers un métier moins durement touché par les restrictions sanitaires.

RP : Quel organisme vous a guidé vers cette formation ?

P : J’avais mis des alertes sur divers sites qui référencent les formations diplômantes de soudeur, l’Arpade proposait des dates de début plus intéressantes.

F : Pôle emploi.

Y : Je me suis tout d’abord renseigné seul vis-à-vis des formations et des centres dispensant ces formations. Puis j’ai accumulé des renseignements complémentaires auprès de pôle emploi. Plusieurs centres m’ont été proposé mais malheureusement souvent trop loin de chez moi. Ayant un revenu dans la moyenne des ménages français, ainsi que des obligations maritales je ne pouvais me permettre de quitter mon foyer même pour quelques mois et j’ai donc opter pour la solution de bon sens en intégrant l’Arpade.

RP : En fait c’est un pot aux roses, pouvez-vous nous raconter ?

P : Nous avons commencé notre stage le 19 janvier, en amont nous avons participé à des réunions collectives en visio où l’on nous a parlé du contenu de la formation dispensée mais à aucun moment il nous a été clairement mentionné que la formation n’était pas un CQPM (Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie)* et sur les documents reçus par pole emploi, la mention CQPM soudeur industriel était bien présente de même que lorsque nous avons effectué des recherches sur internet en indiquant le nom l’établissement, il y est indiqué partout soit que la formation est un CQPM ou que la formation comprend des modules du procédé de soudage TIG (141) sur tube hors ce module n’y est plus dispensé.

Après être entré en formation nous avons alors appris par nos formateurs que la formation n’était pas un CQPM mais une initiation au métier de soudeur qui comprenait le passage de qualifications de soudure* (qui ne sont valables que 6 mois et qui sont à renouveler), et là encore nous avons été dupé car notre formateur nous a indiqué que cette formation n’était pas moins bonne pour notre employabilité du fait des deux passages de qualifications qu’elle comprend alors qu’après recherche et discussions nous nous sommes rendu compte que lors d’un passage du CQPM soudeur il y’a également un passage de qualifications de soudure.

Après avoir soumis nos interrogations à la direction du centre de formation par le biais de nos délégués, il nous a été répondu que ce problème relevait de la responsabilité de la Région.

Y : Comme vous l’indiquez il s’agit d’un pot aux roses, j’ai participé à une réunion d’information dans ce centre, nous étions trois stagiaires potentiels, un formateur et la chargée d’insertion, nous avons répondus à différents questionnaires et avons eu deux entretiens lors desquels j’ai précisé que je souhaitais avoir un CQPM afin de m’intégrer dans une branche sectorielle à fort potentiel d’embauche, mais à aucun moment il ne m’a été précisé qu’il n’y avait pas de CQPM en fin de parcours.

En fait les deux représentants du centre présents jouent sur les mots en vous parlant de qualifications validées par un organisme extérieur, puis noient le poisson en vous parlant de l’employabilité potentielle, ou encore des pseudos examens de fin de formation. Puis une fois votre engagement signé et validé par votre organisme-financeur les non dits des réunions d’information se transforment en vérité brute, « vous n’aurez pas de CQPM en fin de parcours car notre centre ne fait pas passer ce genre de diplôme »… Et cette vérité vous est dites à force de questionnement auprès des formateurs sinon vous n’êtes au courant de rien avant la fin de vos 6 mois de parcours. Si vraiment ce centre est aussi honnête qu’il le prétend pourquoi garder sous silence cette histoire de CQPM si ce n’est pour remplir leur caisse grâce à l’argent du contribuable qui leur ai versé par la région ?

RP : Donc en réalité, par manque de transparence sur l’intitulé et un mauvais référencement, vous vous retrouvez à suivre une formation non diplômante avec peu de débouchés en pleine crise économique alors que la précarité et le chômage sont grandissants, avec les risques psycho-sociaux que cela entraîne... Comment vous sentiez-vous avant la victoire ?

P : Il y avait un sentiment de colère profonde qui allait de paire avec l’injustice que l’on vivait et tout ça était accompagné d’un stress important, parfois on perdait l’envie car nous n’arrivions pas à décrocher de la colère, comme l’avait très bien exprimé un stagiaire lors d’une réunion où nous avions fait remonter notre mécontentement : « on y pense sur le lieu de formation mais aussi quand on est chez nous, en famille, avec des amis et ça nous ronge ».

Certains du groupe tâchaient de s’auto-persuader que si l’on se débrouillait bien, ce serait à nous de valoriser la formation en face d’un employeur en sortant de formation mais au-delà de l’employabilité, notre rémunération dépend aussi du fait d’être diplômé ou non…

C’était compliqué et heureusement que nous sommes un resté un groupe soudé.

RP : Pour le cas d’un d’entre vous, tu as préféré quitter la formation, pourquoi ?

Yann : J’ai décidé de quitter cette formation car elle n’était pas ce que je recherchais, à cela s’ajoute les frais engendrés, pour ma part je venais chaque jours de Carcassonne, soit 105km aller et 105 km retour, ne bénéficiant pas d’aides au transport, ces derniers ont été financé sur mes deniers personnels et mes maigres économies au risque de me retrouver dans une précarité irréversible.

De plus étant déjà dans un état de faiblesse psychologique du fait de la fermeture récente de mon restaurant en raison de la crise, la moindre contrariété joue sur mon moral et mon humeur et là j’ai tellement eu l’impression de me faire flouer et racketter par une bande d’arnaqueurs organisés que j’ai senti mon moral aller de mal en pis jour après jour.
Heureusement j’ai eu une opportunité d’emploi à côté de chez moi ce qui m’a aidé à quitter ce centre de voleurs.

De plus, depuis que vous nous avez adressé votre questionnaire il s’avère que certains d’entre nous subissent des pressions de la part du responsable de formation Thierry A. par le biais de courriers recommandés nous menaçant de sanctions disciplinaires et même de renvoie définitif du centre, mais sans expliquer les raisons des sanctions, là encore le silence est d’or pour la direction.

Ainsi même si je n’avais pas trouvé un emploi j’aurai quitté ce centre, car au-delà des mensonges, les conditions d’enseignements sont déplorables, les équipements hors d’âge, les ventilations des cabines de soudage et de meulage sont inutiles et c’est notre santé qui subit leur manque de professionnalisme.

RP : Je vois que vous êtes solidaires, comment vous êtes-vous organisés face à ce scandale ?

P : Nous nous sommes entretenus maintes fois à ce sujet et l’ensemble des stagiaires a décidé unanimement de faire valoir cette duperie qui précarise des travailleurs en reconversion professionnelle afin que cela cesse et pour obtenir de nouveaux droits à la formation. En effet cette formation étant financée par la Région et rémunérée par la Région ou pôle emploi, l’admissibilité à celle-ci dépend d’un projet professionnel et des embauches qui suivent cette formation. Nous ne pouvons pas sur un an ou deux de droits aux allocations de retour à l’emploi effectuer plusieurs formations de ce type donc en ayant participé à cette formation non diplômante nous n’aurions pas été prioritaires à sa sortie pour effectuer une autre formation cette fois-ci diplômante. De plus a défaut d’avoir complètement perdu notre temps nous aurons consacré 6 mois de notre vie à suivre une formation différente de celle qui nous aura été vendu.

De surcroît en terme de risques psycho-sociaux nous qui avons déjà perdu notre précédent travail des suites de la crise sanitaire et de la gestion capitaliste des entreprises pour lesquelles nous travaillions, nous avons pu constater suite à cette duperie, une grosse baisse de moral qui se traduit par de l’absentéisme, du décrochage et parfois l’abandon de la formation.

Face à tous ces éléments nous étions déterminés à faire valoir nos droits et faire entendre nos voix. Il était prévu en dernière instance de saisir le tribunal administratif, nous avions prévu d’abord d’interpellé la Région et le centre de formation en leur adressant une lettre recommandée. Nous ne voulons pas servir de variable d’ajustement dans nos parcours professionnels, que ce soit en entreprise ou durant nos formations.

F : Malgré tous les efforts que le CPVA (le centre de formation) a mis en oeuvre pour nous faire taire et nous diviser, le groupe de stagiaires est resté uni. Pour mettre un terme à cette escroquerie, nous avions prévu d’interpeller les différentes institutions qui financent, de la Région Occitanie au Ministère du Travail et par tous les moyens de communication existants. Le CPVA a répondu à l’appel d’offre de la Région Occitanie pour une formation « CQPM soudeur ». D’apparence, il existe bien un atelier avec des postes à souder, 2 formateurs (qui d’ailleurs n’ont pas de diplômes en soudure…) et un programme de formation. L’illusion est telle, que sur les documents fournis par le centre de formation, il est stipulé « CQPM Soudeur ».
Mais tout ceci n’est que tromperie, le CPVA ne délivre pas de diplôme CQPM Soudeur.

RP : Vous avez obtenu satisfaction grâce à votre organisation et votre lutte, quelles étaient vos revendications et pouvez-vous raconter la lutte engagée ?

P : Avant même de commencer à lutter pour faire reconnaître la duperie quant à l’intitulé de la formation, nous avons un collègue stagiaire qui était sans-papiers et qui s’est vu refuser la poursuite de la formation pour situation administrative. Nous nous sommes tous rendus à la Région le jour même où il a dû plier ses affaires, pour faire bouger les choses, cela faisait alors 3 ans qu’il était dans cette situation. Suite à cette démonstration d’unité la région nous transmis des contacts qui nous ont permis de nous adresser par leur biais à la préfecture, l’ensemble des stagiaires ont alors pris leur plus belle plume pour monter un dossier. À partir de ce moment, nous savions que nous venions de réaliser quelque chose, nous étions fort de cette solidarité et cela a joué un rôle important dans la suite du déroulement de nos actions car nous avions confiance et conscience de cette force.

Dans un second temps, nous nous sommes attelés au problème du CQPM, nous nous sommes réunis à de multiples reprises afin de nous mettre d’accord sur nos revendications et sur le fond et la forme de la lutte que nous comptions mener. Dans un premier temps nous avons tâché de sensibiliser l’organisme de formation à notre problème mais la direction bottait en touche pour ne pas avoir à endosser la moindre responsabilité. Nous vous avons alors contacté pour tâcher de visibiliser notre lutte, et nous avons laissé sous-entendre à l’Arpade que nous utiliserions tous les moyens possibles pour interpeller la Région et faire connaître notre problème.

L’Arpade a bien essayé de nous démoraliser, diviser, décrédibiliser, mais nous avons tenu bon et leur avons fait la même démonstration d’unité et de combativité dont nous avions su faire preuve pour notre collègue, qui était alors sans-papiers.

La direction de l’Arpade est venue à notre rencontre et après avoir énuméré nos mécontentements on nous a proposé de faire venir un responsable de la Région pour trouver un accord, il va sans dire que cela s’est fait car nous avions promis, entre autres, d’interpeller Carole Delga sur Twitter pour médiatiser l’affaire mais aussi contacter d’autres médias. Les dégâts collatéraux pour le centre de formation comme pour la Région auraient été conséquents et ils cherchaient à l’éviter à tous prix.

Quand nous avons reçu la visite du responsable de formation de la Région, nous nous sommes montrés intransigeants et nous avons alors évoqué nos revendications qui étaient, la possibilité de basculer dès la fin de notre formation sur un organisme de formation qui dispense des CQPM ainsi que sur le devoir de transparence quant à l’intitulé et sur le type de formation au niveau de son référencement.

Nous avons alors réussi à obtenir l’engagement sur ces deux points. Et alors que nous étions satisfaits d’obtenir gain de cause quant au CQPM, une autre nouvelle nous est parvenue de la part de notre collègue qui va être régularisé et obtenir via un titre de séjour la possibilité de travailler et de se former.

RP : Face à la crise économique, des organisations politiques mettent en avant les formations comme la réponse phare aux suppressions d’emplois, mais le marché de l’emploi est saturé et de ce fait les débouchés des formations est difficilement assuré. Pensez-vous que ce soit une solution ?

P : Pour celles et ceux qui sont déjà demendeuses.res d’emploi la formation peut être éventuellement un élément de réponse mais qui reste incomplet car sans débouchés à la fin de celle-ci, une formation seule, diplômante ou non, n’est pas une réponse à la précarité et au chômage comme le démontre bien notre cas. En plus les places de formation font souvent parti du dialogue social autour des PSE, pour minimiser la gravité des suppressions d’emploi et donner l’illusion qu’après une perte d’emploi tu peux trouver un autre emploi facilement. Malheureusement, la formation c’est la seule solution face au chômage qui proposent les listes de la gauche institutionelle lors de ces elections régionales comme EELV ou encore Occitanie Populaire. Pour nous la première solution devrait passer par l’interdiction des licenciements afin de maintenir les emplois qui existent déjà. Mais pour résoudre définitivement le problème du chômage et donner un avenir aux jeunes qui sont aujourd’hui touchées de plein fouet par la crise, il faut surtout lutter pour le partage de temps travail entre tous et toutes sans perte de salaire. Notre petite mobilisation montre que les travailleurs et travailleuses privé.e.s d’emploi peuvent aussi lutter contre l’avenir de misère que le gouvernement et le patronat cherche à nous imposer.

RP : Et sur le plan gouvernemental, le gouvernement donne des milliards au patronat et en parallèle se joue du devenir des travailleurs et travailleuses avec des ordonnances qui facilitent la suppression d’emplois et qui avec les APC (accord de performance collectif) permettent aussi de les précariser et ce en pleine crise économique..., que pensez-vous qu’il faut faire ?

P : C’est révoltant, sur les 12 stagiaires du début de formation, 9 venaient de l’aéronautique, on a tous vu les 15 milliards d’aides aller dans la poche des grands groupes du secteur alors que dans le même temps ils supprimaient et précarisaient des emplois.

Je pense que c’est aux travailleurs et travailleuses de reprendre les choses en main.Tant que le capitalisme dicte la marche à suivre, l’humanité subira le capitalisme. La solution du partage du temps de travail ne sera jamais adopté sans lutte, il faudrait l’imposer via un rapport de force et pour cela nous devons être prêt.e.s à faire valoir que ce sont nous les travailleurs et travailleuses qui faisons tourner ce monde et que nous avons la force de le changer.

*Un CQPM (Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie), est un diplôme reconnu qui certifie d’un apprentissage pratique et théorique, il n’est pas soumis à une limite de temps et permet d’exercer le métier en étant qualifié ce qui permet d’avoir une prétention de salaire plus importante et une meilleur employabilité dans les grandes entreprises de la métallurgie.
* la qualification de soudure permet d’obtenir une habilitation à effectuer une soudure sur une position et un procédé défini, celles ci sont valables 6 mois et sont à renouveler en entreprise par l’employeur qui envoie alors ses ouvriers passé les examens auprès d’organismes de contrôle agréés.


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