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Etat espagnol

La faillite de Podemos, ce qu’il reste à sa gauche et l’actualité de la lutte pour le socialisme

La crise politique en Espagne va de pair avec une crise des organisations qui ont émergé ces dernières années à gauche, à l'image de Podemos. Retour sur la situation actuelle qui témoigne de l'impasse du néo-réformisme, et de la nécessité d'en finir avec les illusions d'un compromis avec le régime et le système capitaliste.

Santiago Lupe

11 juin 2022

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Crédits photo : Pablo Iglesias et Yolanda Diaz, EFE

La situation politique de l’État espagnol est actuellement marquée par deux conflits, en Andalousie et en Catalogne, qui conditionneront la prochaine législature. Ceux-ci opèrent dans des directions opposées. Laquelle des deux tendances l’emportera et déterminera si les élections auront lieu avant ou après la fin de la législature ? Dans son développement, une autre question se pose : dans quel état sera la gauche réformiste après tout cela ?

À ces deux questions, nous voudrions en ajouter deux autres, de plus longue durée et d’un plus grand intérêt : quel modèle social nous proposent ces projets politiques réformistes, pour quelle société vaut-il la peine de se battre et de quelle gauche avons-nous besoin pour y parvenir ?

Les impasses du moindre mal : entre la menace de la droite et un gouvernement « progressiste » de plus en plus à droite

En Catalogne, les dernières attaques contre le mouvement indépendantiste - espionnage et recours contre la grâce accordée aux prisonniers politiques catalans - menacent de faire dérailler une fois pour toutes les tentatives du tandem PSOE – Unidas Podemos [NdT. Coalition au gouvernement entre le PSOE, Parti socialiste espagnol, et Unidas Podemos, Podemos & Izquierda Unida] et ERC-JxCat [Deux partis indépendantistes catalans qui soutiennent pour le moment le gouvernement à l’Assemblée] de revenir à une « normalité » autonomiste. Or, cette perspective est devenue la condition du maintien d’une stabilité parlementaire [qui éviterait une dissolution de l’Assemblée à court-terme (NdT.]

La situation en Andalousie pourrait cependant jouer en faveur du gouvernement. Si les élections anticipées de juin pourraient reconduire le gouvernement du Parti Populaire (PP), cette fois, comme en Castille et León, celui-ci pourrait être une coalition avec le parti d’extrême droite Vox. Une telle issue, dans la communauté la plus peuplée d’Espagne, pourrait être perçue comme un avant-goût de ce qui nous attend aux prochaines élections législatives. Aussi, le choc d’un tel scénario pourrait au final sauver le gouvernement « progressiste », en disciplinant ERC et en le poussant à maintenir son soutien aux Cortes [NdT. Parlement espagnol] pour mieux retarder (plutôt qu’éviter) ce scénario.

La position actuelle de Podemos, dans les deux régions comme au sein de l’Etat, ne pourrait être plus pathétique. A peine 8 ans après sa fondation, le parti qui voulait « prendre d’assaut le ciel » et « briser les verrous de 78 » (en référence à la Constitution de 1978) se retrouve considérablement affaibli après avoir contribué à rétablir le PSOE comme jambe gauche du régime, ressuscité Izquierda Unida - PCE [Izquierda Unida est une coalition de partis de gauche autour du Parti Communiste Espagnol (NdT)] qui le marginalise désormais, et contribué à stopper la plus grande mobilisation contre le régime à ce jour, le mouvement démocratique catalan.

Le projet de Díaz et l’imposture de Podemos

Avec Yolanda Diaz (PCE), héritière de Pablo Iglesias (au poste de vice-présidente du gouvernement) qui l’a largement dépassé sur sa droite, ce dernier a créé le fossoyeur de sa propre organisation politique. La vice-présidente et ministre du travail est devenue la meilleure représentante de la modération et de l’entente sociale dans l’aile violette [NdT : couleur de Podemos] du gouvernement. Sa réforme du travail est jusqu’à présent sa plus grande réussite. Elle valide celle menée par la droite de Rajoy ainsi que les réformes précédentes, avec le soutien de la bureaucratie syndicale et les organisations patronales.

Mais sa politique de droite va encore plus loin. Yolanda Diaz a en effet accepté la politique de réarmement impérialiste de Sánchez et l’augmentation de la prise de participation de l’Etat dans la Sareb au profit des grandes banques privées. Elle a visité le Vatican et s’est jointe à ceux qui défendaient que « l’Espagne est une démocratie consolidée » dans le scandale d’espionnage Pegasus.

En même temps, en s’appuyant sur l’appareil du PCE et d’IU, elle a fait bouger le groupe d’Iglesias. Podemos et Iglesias lui-même, à travers son podcast, ont cherché à prendre leurs distances sur la gauche sur des questions comme l’Ukraine ou l’espionnage, mais sans jamais mettre les pieds dans le plat. D’ailleurs, Belarra (secrétaire générale de Podemos, ministre des droits sociaux et de l’Agenda 2030) et Montero (figure de Podemos, ministre de l’Égalité) continuent de siéger au Conseil des ministres de sa Majesté et de l’OTAN.

Maintenant, Yolanda Diaz cherche à les éliminer. Elle l’a fait en Andalousie, en imposant ses conditions et la tête de liste. Elle l’a fait avec le lancement de la plateforme « Sumar » pour sa candidature aux élections générales, dans laquelle le groupe violet est appelé à jouer un rôle de supplétif. Le malaise des dirigeants de Podemos est public et manifeste. Mais il est trop tard pour une rupture profitable. Une éventuelle rupture apparaîtrait comme une lutte d’appareils, et le groupe violet serait perdant. Les élans gauchistes avec lesquels certaines déclarations d’Echenique ou certains éditoriaux d’Iglesias tentent de se distancier de Díaz ne pourraient être plus mensongers.

Le projet de néo-réformisme ibérique – que partagent Iglesias, Díaz et Errejón - a montré que la voie de la gestion de l’État capitaliste, et impérialiste dans le cas de l’Espagne, est totalement impuissante. Certaines des victoires que revendique ce courant, comme l’augmentation du salaire minimum ou la loi sur l’avortement - qui est d’abord le produit des grandes mobilisations du mouvement féministe de ces dernières années - ne peuvent cacher le fait que le néo-réformisme a essentiellement fait partie d’un énième gouvernement au service du programme des grands patrons.

Même pendant la pandémie, les néo-réformistes n’ont pas réussi à imposer des mesures de contrôle sur les grandes entreprises telles que leur nationalisation sans indemnités pour faire face à la crise sanitaire, la taxation des bénéfices de l’IBEX35 [principaux groupes espagnols, équivalent du CAC40 (NdT)] qui en 2021 ont augmenté de 83% par rapport à 2019, ou le remboursement de l’argent public utilisé pour le sauvetage des banques, qui a au contraire été prolongé avec 35 milliards d’euros supplémentaires pour la SAREB (Société de gestion des actifs procédant de la restructuration bancaire) en janvier. Il n’a pas non plus régulé le prix de l’électricité et du gaz, ni limité les bénéfices extraordinaires des compagnies d’électricité.

Malgré cela, il n’est pas totalement exclu que Pablo Iglesias cherche à se préserver pour pouvoir apparaître comme alternative au cas où le projet de Yolanda Díaz finirait par s’enliser. Ce n’est cependant pas l’option la plus probable aujourd’hui, et il n’est pas non plus probable que s’il tentait ce « pari », celui-ci serait couronné de succès. On l’a vu au moment de son « saut » dans la politique régionale dans la communauté de Madrid. [où Iglesias a essuyé en 2021 suite à laquelle il s’est retiré de la vie politique (NdT)]

La situation en Andalousie et les sondages suggèrent que le « court été du néo-réformisme » pourrait se terminer par un retour en force d’IU et du PCE avec un nouveau visage, et des résultats très similaires à ceux d’Izquierda Unida dans les années 1990, sous la direction de Julio Anguita.

La CUP et les anticapitalistes : sur une voie déjà connue

En Andalousie et en Catalogne, des organisations se présentent comme des opposants, indépendants tant du gouvernement « progressiste » que de sa supposée « aile gauche ». En Catalogne, la CUP maintient au Congrès une position qui va à l’encontre des logiques de moindre mal qui ont conduit d’autres formations, comme EH-Bildu, à devenir un appendice des groupes parlementaires du gouvernement.

Cette position de gauche dans le cas de la Catalogne comporte cependant d’autres contradictions. Il y a un an, les députés de la CUP ont en effet votés l’investiture de Pere Aragonés, le président qui a reconnu ouvertement qu’il était venu pour imposer un « retour à la normale » en Catalogne [c’est-à-dire à la situation d’avant les grandes mobilisations indépendantistes de la fin 2017 et la répression qui s’en est suivie (NdT)].

Si le cap social-libéral du gouvernement ERC-JxCat et sa dérive autonomiste [qui accepte le cadre de l’autonomie instituée par la Constitution de 1978 au détriment de la perspective de l’auto-détermination (NdT)] sont désormais remis en cause par la CUP au parlement catalan, il s’agit d’une critique « loyale », qui ne rompt pas le pacte d’investiture et n’empêche pas de rester l’un des principaux soutiens parlementaires du gouvernement Aragonese-Puigneró.

Il reste à voir si la mise en cause du gouvernement autonome passera des paroles aux actes. Cela impliquerait de rompre l’accord de législature, en se positionnant en indépendance totale du gouvernement, et non plus en quémandant un impossible « virage à gauche ». Cela impliquerait également de favoriser les mobilisations. Non seulement pour les revendications démocratiques qui ont été mises sous cloche, à commencer par l’amnistie des prisonniers politiques et l’autodétermination, mais aussi pour de grandes revendications sociales, comme celles des travailleurs de l’éducation en grève ces derniers jours, à travers un impôt sur les grandes familles et les entreprises catalanes ou l’expropriation du parc immobilier aux mains des fonds rapaces comme Blackrock qui en compte à lui seul 5 500 en Catalogne. En clair, d’assumer des mesures qui s’en prennent à la propriété capitaliste.

En Andalousie, Anticapitalistas promeut la candidature d’Adelante Andalucía, dirigé par Teresa Rodríguez. Après sa rupture avec Podemos suite à son entrée au gouvernement avec le PSOE en 2019, l’organisation de Rodríguez et Urbán maintient une position d’opposition de gauche au « progressisme » gouvernemental, s’opposant aux grandes politiques de sauvetage capitaliste, comme celles développées pendant la pandémie ou maintenant avec les Fonds européens, aux réformes comme celle du travail, ou encore la politique étrangère d’envoi d’armes à l’Ukraine, de réarmement et de renforcement de l’OTAN. Ce sont sans doute ses aspects les plus progressistes.

Dans le programme, Adelante Andalucía propose cependant des réformes de gauche similaires à celles défendues par la CUP. Il ne porte pas un programme anticapitaliste, mais une stratégie de conquête de droits par gestion « progressiste » ou l’occupation d’espaces au sein des institutions de l’État capitaliste, comme c’est le cas à Cadix depuis 2015 [dont le maire est un membre d’Anticapitalistas (NdT)]. Son discours tend par ailleurs à se rapprocher de celui du souverainisme andalou de gauche et maintient une attitude conciliante avec la candidature promue par le Parti Communiste d’Andalousie et Podemos, avec qui ils se préparent à mettre en place de nouvelles candidatures municipales « du changement » dans des villes comme Saragosse. Enfin, face à la possibilité d’un retour du PSOE Andalou à la tête de la région, ils n’excluent pas de soutenir l’investiture si leurs voix sont nécessaires, à l’instar de ce que leurs collègues du Bloco au Portugal ont fait avec le gouvernement social-libéral de Costa.

La gauche et la lutte pour une société socialiste

Onze ans après le mouvement des indignés, les deux grands projets politiques qui ont émergé sur la gauche sont complètement épuisés. Podemos et le « procecisme » catalan, et en son sein la politique d’« unité nationale » de la CUP, ne représentent aucune « alternative » pour beaucoup de jeunes et de travailleurs à un moment où nous entrons dans une nouvelle crise économique, avec la droite à l’offensive et la guerre, l’escalade impérialiste et les annonces de nouvelles famines comme horizon immédiat.

Ce n’est pas le moment de « persister », en rejouant des scénarios dont nous connaissons déjà la fin. Ce n’est pas le moment de construire des projets politiques qui proposent encore un programme de réformes tièdes qui ne touchent pas les intérêts et les profits des grands capitalistes, une stratégie étapiste de conquête des droits en occupant les espaces institutionnels et un soutien parlementaire au « moindre mal » pour arrêter la droite. En d’autres termes, revenir à une sorte de « Podemos des origines » qui suivra le même chemin que l’original, comme le proposent Rodríguez et les Anticapitalistas d’Andalousie.

Ce n’est pas non plus le moment de reconstruire des blocs « souverainistes » avec ceux qui ont stoppé le potentiel du mouvement démocratique catalan en 2017 et qui appliquent aujourd’hui les mêmes politiques sociales-libérales que le gouvernement en Catalogne, comme le propose la CUP.

Le gouvernement « progressiste » poursuit une bonne partie du programme de l’IBEX35 et de la droite, tandis que cette dernière progresse à pas de géant. L’État espagnol se prépare également à essayer de jouer le rôle de gendarme et de pilleur d’autres peuples, en prenant part au réarmement et à la relance de l’OTAN, notamment en Afrique du Nord.

Au cours des dernières décennies, le capitalisme a réussi à imposer un sens commun auquel a succombé une grande partie de la gauche, y compris ceux qui se définissent comme anticapitalistes, selon lequel il n’y aurait pas d’autre alternative que de résister à la marge, de lui arracher de temps à autre quelques concessions, ou de l’« humaniser » par des pressions ou une cogestion de son État.

Cependant, des millions de personnes reconnaissent le fait que ce système n’a rien à nous offrir. Celui-ci nous prépare un XXIe siècle plein de catastrophes. Pour nous prouver que les projets réformistes sont de véritables utopies, il suffit de regarder l’histoire du XXe siècle ou des expériences récentes comme Podemos ou Syriza. Pour voir que les droits démocratiques ne peuvent même pas être gagnés sans aller jusqu’au bout d’une mobilisation révolutionnaire, il suffit de regarder l’exemple catalan.

Aujourd’hui, il est déjà possible de couvrir tous les besoins sociaux et de convertir la production pour éviter la crise climatique. Toutefois, si toutes les avancées technologiques restent entre les mains d’une minorité de capitalistes, non seulement ni l’un ni l’autre ne seront réalisés, mais la concurrence les États conduira à des affrontements de plus en plus destructeurs.

La production alimentaire est suffisante pour nourrir la planète, mais 30% fini à la poubelle selon l’ONU, et la guerre en Ukraine et les pulsions protectionnistes des États poussent 200 millions d’êtres humains, qui pourraient passer à 250 millions dans les prochains mois, à la famine, selon la FAO. Nous avons la capacité scientifique de produire un vaccin en 12 mois seulement, mais les brevets pharmaceutiques ont empêché la vaccination mondiale contre le covid19, 35% de la population n’ayant toujours pas reçu une seule dose selon l’OMS. Des progrès scientifiques sont réalisés pour mettre en place une production compatible avec la vie sur la planète, mais la faible rentabilité initiale et la concurrence entre les entreprises et les États font que l’on continue à utiliser les combustibles fossiles, dont la demande ne cesse de croître. Cela entraînera une augmentation de 14 % des émissions de CO2 d’ici 2022, selon l’ONU.

En Espagne, les grands problèmes sociaux ne sont pas un mal endémique et irrémédiable. Les 40 plus grands propriétaires cumulent à eux seuls plus de 100 000 logements qui pourraient constituer la base d’un grand parc locatif social public et mettre fin au crime social des expulsions, qui laissent des familles à la rue et poussent des dizaines de personnes au suicide. Avec un impôt de 30% - le taux payé par un instituteur au titre de l’impôt sur le revenu - sur les 58 milliards de bénéfices de l’IBEX35, le montant du revenu minimum d’existence pourrait être doublé et sa couverture multipliée par 6. Ce ne sont là que deux exemples montrant que la « clé » de ces problèmes et d’autres problèmes sociaux graves consiste à toucher aux intérêts et aux biens des grands capitalistes.

Il faut donc mettre tous les mécanismes qui produisent de la richesse dans les mains de ceux qui les font bouger chaque jour. Exproprier ceux qui exproprient quotidiennement les fruits du travail de millions de personnes, et vivent une vie de luxe et d’oisiveté. Mais cela ne « tombera pas du ciel », cela ne sera pas une concession des gouvernements capitalistes. Au contraire, pour y parvenir, nous devons mettre fin à ces gouvernements et à leurs États, et imposer des formes de démocratie bien supérieures, basées sur l’auto-organisation de la classe ouvrière et des secteurs populaires. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons trouver une issue à une crise dont le caractère civilisationnel est de plus en plus marqué.

C’est à cela que nous devons nous préparer et cela implique de construire une gauche complètement indépendante du réformisme et de ceux qui sont résignés au fait qu’il n’y a pas d’autre avenir possible que celui que le capitalisme nous offre. Une gauche qui met au centre le développement de la société, avec la classe ouvrière en première ligne, pour conquérir cet autre avenir possible et souhaitable. Une gauche qui lutte ouvertement pour mettre fin à cette démocratie par et pour les riches qu’est le régime de 78 et ses institutions, et pour un programme qui résout les grands problèmes sociaux par l’expropriation des grands capitalistes.

L’histoire montre que c’est possible. Il y a les expériences extraordinaires de collectivisation et d’autogestion menées par la classe ouvrière en Espagne, lors de la révolution sociale de 1936, mais il y a aussi le présent, des expériences différentes comme les usines reprises par leurs ouvriers dans des pays comme l’Italie ou l’Argentine. Des usines gérées démocratiquement par les ouvriers réorientent leur production du profit vers la satisfaction des besoins sociaux, comme l’usine Madygraf de Buenos Aires, qui a converti une partie de sa production pendant la pandémie à la fabrication de gel hydroalcoolique.

Nous devons surmonter la faillite du réformisme qui nous conduit petit à petit, non pas à une société meilleure comme ils le promettent, mais à la défaite et à des niveaux de souffrance tels que le XXe siècle nous en a déjà montré. Il n’y a rien d’utopique à se battre pour une société socialiste au 21ème siècle. Les bases sur lesquelles la coopération entre les peuples peut être développée et produite, non pas au profit d’une infime minorité, mais pour garantir les meilleures conditions de vie possibles à l’humanité dans son ensemble sont déjà là.

Traduit de l’espagnol.


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