Ce jeudi 25 mars en plein Conseil régional d’Occitanie, des militants de l’Action française sont venus déployer une banderole « « islamo-gauchistes, traîtres à la France. » Une action symbolique réactionnaire, visant notamment les élus de gauche du Conseil régional. Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on voit les militants poursuivis par des agents de sécurité.
Voilà le vrai visage de l'extrême-droite qui attaque le Conseil Régional d'Occitanie. Honte à ceux qui s'en prennent à la démocratie, à #Macron et #Darmanin qui les arment idéologiquement et à ceux qui, à gauche ne disent rien par lâcheté ou tactique politicienne. pic.twitter.com/jpxWBM5akS
— Manuel Bompard (@mbompard) March 25, 2021
Voilà le vrai visage de l'extrême-droite qui attaque le Conseil Régional d'Occitanie. Honte à ceux qui s'en prennent à la démocratie, à #Macron et #Darmanin qui les arment idéologiquement et à ceux qui, à gauche ne disent rien par lâcheté ou tactique politicienne. pic.twitter.com/jpxWBM5akS
— Manuel Bompard (@mbompard) March 25, 2021
Si le fond de l’action qu’ont voulu mené les militants d’extrême-droite est totalement réactionnaire, force est de constater qu’elle prend place dans un contexte où ce discours est largement banalisé. Et pour cause, ces derniers mois, le gouvernement de cesse de mobiliser les concepts d’extrême-droite pour fustiger tour à tour les musulmans, la gauche ou les universitaires.
Rien de surprenant lorsque l’on se rappelle que Gérald Darmanin lui-même a été membre de l’Action française et s’est rendue à l’une de ses universités d’été, tandis que Nathalie Loiseau, ex-candidate de LREM aux élections européennes avaient figuré sur une liste du GUD pendant ses études à Sciences Po.