Crédit photo : AHMAD GHARABLI / AFP
Shireen Abu Akleh a été assassinée ce mercredi par l’armée israélienne. Son décès a suscité une vague d’émotion au sein de la population palestinienne, où elle était extrêmement appréciée et reconnue pour son travail de dénonciation des exactions israéliennes.
Ses funérailles se tenaient aujourd’hui et des milliers de personnes se sont réunies pour lui rendre hommage. Un cortège s’est formé dès l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph, à Jérusalem. Mais sans attendre même qu’il en sorte la police israélienne a réprimé durement. Cherchant à éteindre les chants qui sortaient du cortège, la police a matraqué violemment la foule, manquant de faire tomber le cercueil.
La police de l'apartheid empêche le convoi funéraire d'avancer...
La haine de l'occupant même à l’occasion de l'enterrement de Shireen Abu Akleh. L'humiliation et la violence jusqu'à la tombe... https://t.co/gzcEXrhB8w— Youcef Brakni ⵣ (@Youbrak) May 13, 2022
La police ne s’est pas arrêtée là et s’est ensuite rendue au domicile de la journaliste où sa famille en deuil recevait les hommages et les condoléances. Y faisant irruption, la police a exigé l’arrêt de la musique et n’est repartie qu’une fois celui-ci effectif.
Des crapules.
La police israélienne est entrée chez la famille de Shireen abu akleh à Beit Hanina qui recevait les gens pour les condoléances
C'était pour demander à la famille d'éteindre la musique diffusée à l'extérieur
La police n'est partie qu'après avoir éteint la musique pic.twitter.com/GjQsjFgVsJ
— Taoufiq TAHANI (@TaoufiqTahani) May 11, 2022
Répression et intimidation : après avoir assassiné Shireen Abu Akleh, les forces d’occupation israélienne crachent sur sa mémoire et cherchent à réprimer ceux qui viennent lui rendre un dernier hommage. Des méthodes qui rappellent encore une fois la violence et l’horreur de l’occupation sioniste. Mais les drapeaux palestiniens qui les dérangeaient tant cet après-midi sont là aussi pour leur montrer que le peuple palestinien ne se laisse pas intimider et que leur résistance n’en sera que plus forte.