Depuis le début de la crise sanitaire, le deux poids deux mesures qui structure la société est apparu de façon éclatante. Au point que des figures des classes dominantes se sont inquiétées que les inégalités habituelles ne soient trop mises en lumière par la crise.
Dans un reportage vidéo publié sur Twitter, Loopsider révèle une histoire qui va elle aussi dans le sens de ce deux poids deux mesures. Au commissariat d’Aubervilliers le 22 janvier dernier un pot de départ s’est tenu. Une grosse fête réunissant une trentaine de policiers jusqu’à 3h du matin.
En plein couvre-feu, ce commissariat a tenu un pot de départ, sans masque, sans distanciation sociale, alors que ces rassemblements sont interdits.
Bienvenue au commissariat d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis. pic.twitter.com/ToApjj2on9— Loopsider (@Loopsidernews) January 27, 2021
Alors qu’ils ont assuré depuis le début de la crise sanitaire l’imposition à coup d’amendes et de violences des mesures liberticides du gouvernement, prises sous couvert de gestion de l’épidémie, la fête de ces policiers a largement scandalisé. De fait elle rappelle l’impunité de ceux qui composent le bras armé de l’Etat et qui, alors qu’ils répriment durement les quartiers populaires exerçant une violence raciste, s’attribuent des passe-droits.