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Position du PTR chilien

Impasse du référendum constitutionnel au Chili : pour une issue ouvrière indépendante

Alors que le référendum constitutionnel chilien a lieu aujourd'hui, nous relayons la position du Parti des Travailleurs Révolutionnaire (PTR) sur l'impasse que constitue ce processus, le pacte qui se prépare entre l'ensemble des forces du régime et la nécessité d'une issue indépendante.

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Après la traduction de l’édito de Fabian Puelma sur les récents développements autour du référendum constitutionnel, nous relayons cet position du PTR, organisation soeur de Révolution Permanente au Chili, publiée le 15 août 2022.

Récemment, les partis de Apruebo Dignidad et de l’ancienne Concertation ont signé un accord afin de rassurer la droite avant le vote de la nouvelle constitution. Celui-ci vise à garantir un système de retraite mixte, où le système privé de retraites continuera d’exister. Ils ont promis de rétablir l’état d’urgence pour mobiliser les militaires en cas de « grave perturbation de la sécurité publique » ; de protéger l’activité des cliniques privées ; de limiter la justice et le consentement des peuples autochtones et de renforcer encore le droit de propriété et modifier différents points du système politique.

Un accord qui n’a cependant rien d’étonnant. En effet, l’Accord pour la paix sociale et la nouvelle constitution ainsi que les normes transitoires votées par l’ensemble de la Convention constitutionnelle ont déjà donné de multiples outils au Parlement actuel, élu dans le cadre de la Constitution de Pinochet, pour faire et défaire ce qu’il lui déplait.

Deux tentatives pour restaurer l’hégémonie de la classe dominante

La droite a mené une campagne haineuse et démagogique en faveur du rejet de la nouvelle constitution. Derrière des formules comme « liberté de choix », « égalité devant la loi » et ses fake news sur le logement, l’avortement, les soins de santé, entre autres, se cache une défense acharnée de l’héritage de la dictature de Pinochet. La campagne pour le « non » défend ainsi le régime de retraites privé de l’AFP, la spéculation immobilière, la morale conservatrice de l’église qui s’est historiquement opposé au droit à une orientation sexuelle libre et au droit à l’avortement. La campagne du « non » est une opération de défense des grandes entreprises minières et forestières, des grands propriétaires agricoles qui pillent les ressources naturelles, détruisent l’environnement et n’offrent que de bas de salaires à leurs salariés.

Derrière cette campagne se cache non seulement la droite, mais aussi des figures importantes de la Démocratie Chrétienne comme Ximena Rincón, Matías Walker ou des personnages comme Felipe Harboe. Les principales grandes entreprises, avec à leur tête Juan Sutil, président de la Confédération de la Production et du Commerce, sont également favorables au rejet de la constitution.

Cependant, ce n’est pas seulement « le peuple » ou « les mouvements sociaux » qui sont dans le camp du « oui » comme certains ont essayé de le faire croire. Les partis les plus importants de l’ancienne Concertation (partis traditionnels du centre gauche et centre droit qui ont formé une coalition appelée Concertation et qui ont été au pouvoir entre 1990 et 2010, NDLR) - le PPD, la Démocratie Chrétienne et le Parti socialiste ont rejoint le camp du « oui ». En fait, Apruebo Dignidad et Socialismo Democrático (l’ex-Concertation) appartiennent à la même équipe. La nouvelle Constitution a également été approuvée par des patrons "progressistes" et des agences financières internationales.

Il s’agit d’une tentative de secteurs de la classe dominante de réaliser une nouvelle « transition » et de recomposer ainsi un régime politique en crise, en reconnaissant certains droits afin de coopter les organisations ouvrières et populaires et de recomposer l’autorité de l’État capitaliste. C’est un nouveau piège historique qui consiste à « approuver » la Constitution, pour ensuite tout négocier avec la droite et réaliser une nouvelle « transition négociée », où les revendications de la classe ouvrière et de la jeunesse resteront une fois de plus sans réponse.

Une grande partie de la population est dans l’attente d’en finir avec la Constitution de Pinochet grâce au référendum. La nouvelle Constitution reconnaît une série de droits qui ont été niés pendant des décennies, tels que des droits sexuels et reproductifs, le droit à l’éducation, le droit à un logement décent, la reconnaissance du travail domestique et des soins, la reconnaissance constitutionnelle des peuples autochtones ainsi que d’autres droits. Mais si la Convention a dû intégrer ces questions dans le texte, c’est parce que nous nous battons pour eux dans la rue depuis des décennies.

Or, alors que le régime nous promet des droits, ses dirigeants ont maintenu en place tout l’héritage économique de la dictature, de la privatisation au pillage des ressources naturelles à la précarisation du travail en passant par la possibilité de faire du profit sur nos besoins élémentaires tels que l’éducation et la santé. De plus, les promesses de la Constitution se heurtent à une crise économique et sociale, où l’inflation ronge les salaires, où la vie devient encore plus précaire et où ceux qui continuent à s’en sortir sont les banquiers et les patrons.

Cela fait presque trois ans que nous nous sommes mobilisés et il n’y a eu aucun changement. Nous n’avons pas obtenu les revendications pour lesquelles nous nous sommes battus pendant la révolte d’octobre : des salaires décents, la fin des listes d’attente pour des soins de santé gratuits et de qualité et une éducation publique gratuite pour tous. Nous n’avons obtenu ni la libération des prisonniers de la révolte, ni l’emprisonnement de Piñera et des assassins qui restent impunis. Alors qu’il parle de pluri-nationalisme, le gouvernement de Boric approfondit la violence d’État avec la militarisation de Wallmapu et des frontières, et la répression brutale par la police des vendeurs de rue des communautés populaires.

Pendant ce temps, parmi les jeunes, les organisations étudiantes comme la Confech, dirigée par la Frente Amplio et le PC, loin de chercher à développer et à renforcer le mouvement étudiant qui a été l’étincelle de la rébellion, se positionne en porte-parole du gouvernement, acceptant des miettes comme la misérable augmentation de la bourse BAES. Alors que des milliers d’étudiants s’étaient mobilisés pour l’augmentation des bourses mais aussi contre la violence machiste, pour la libération des prisonniers politiques ou pour l’amélioration des infrastructures et, en général, contre la crise de l’enseignement public, la position des organisation étudiantes se réduit à la passivité.

De même, les jeunes lycéens qui ont sauté par-dessus les tourniquets du métro [NdT : la grande révolte chilienne a commencé par le refus de l’augmentation du prix du ticket de métro et des fraudes massives de la jeunesse] et initié la révolte, n’ont même pas l’autorisation de voter et d’être élu. On leur a refusé cette possibilité, et aujourd’hui, face à leurs mobilisations, comme les occupations de lycées, ils sont réprimés par le gouvernement.

Ni la Convention ni le gouvernement Boric n’ont pris de mesures structurelles pour que les travailleurs ne paient pas la crise. C’est pourquoi une partie importante de la population active a perdu espoir en cours de route. La nouvelle constitution ne représente pas et ne résoudra pas les revendications pour lesquelles nous nous sommes battus en octobre. Le bloc du « oui » dirigé par Boric, passivise les mouvements sociaux et fait de plus en plus le jeu de la droite et la renforce.

La Convention constitutionnelle et les tambouilles parlementaires dans le dos du mouvement social

Au sein du Parti des travailleurs révolutionnaires (PTR), nous avons pris part à la lutte pour faire disparaître tout l’héritage de la dictature, et nous partageons le désir de millions de personnes d’en finir avec la Constitution de Pinochet. Cependant, nous pensons que ce n’est pas avec ce processus constituant ou avec le gouvernement de Boric que nous pourrons conquérir les revendications de la révolte d’octobre, et encore moins en finir avec les privilèges d’une poignée de capitalistes, les inégalités structurelles et toute la misère de ce système.

Pendant la rébellion, nous avons lutté pour destituer Piñera par la grève générale et pour installer une Assemblée constituante libre et souveraine, qui ne serait subordonnée à aucune des institutions de l’ancien régime et qui pourrait discuter et reprendre toutes les revendications de la rébellion. Dans cette perspective, nous avons lutté pour promouvoir des cadres d’auto-organisation de la classe ouvrière et de la jeunesse, capables d’affronter et de vaincre les pouvoirs capitalistes, tant économiques que répressifs, afin de mettre en place un gouvernement des travailleurs.

Nous avons fait partie des milliers de personnes qui ont dénoncé l’Accord pour la paix et la nouvelle constitution comme un pacte conclu sur le dos des travailleurs et de la jeunesse pour sauver la peau de Piñera, garantir l’impunité et établir un processus constituant piégeux, qui permet aux capitalistes et à leurs politiciens de définir quels sont les changements acceptables et ceux qui ne le sont pas.

Lors des élections au Congrès, nous avons promu la liste des Travailleurs révolutionnaires, qui luttait pour un programme d’indépendance de classe vis-à-vis du régime. Nous avons également dénoncé le fait que la convention constitutionnelle s’est totalement subordonnée aux pouvoirs constitués et s’est éloignée des urgences populaires. Nous avons vu comment la Convention a refusé de lutter pour la liberté des prisonniers de la rébellion que nous avons défendu aux côtés de familles et militants.

La Convention constitutionnelle, loin d’être un acquis de la rébellion comme le prétendent des groupes comme les Mouvements sociaux constituants ou le MIT (Mouvement international des travailleurs) de María Rivera, a été l’un des mécanismes clés pour mettre fin à la mobilisation. Ni la Convention ni les constituants n’ont été des outils pour renforcer l’organisation indépendante de la classe ouvrière et des secteurs populaires. Au contraire, ils ont subordonné la rue aux anciens pouvoirs constitués, qui préparent déjà des réformes négociées avec la droite.

Cette Convention, éloignée des besoins populaires et des revendications d’octobre, a joué un rôle clé dans la démoralisation de millions de personnes, ouvrant la voie au renforcement de la droite et de l’extrême droite, qui, après avoir été en grande difficulté, peuvent désormais reprendre le contrôle sur l’agenda avec leurs revendications réactionnaires.

La nouvelle tambouille signée par les partis du gouvernement - du Parti communiste à l’ancienne Concertation - ne cherche qu’à rassurer la droite et les grands capitalistes. Elle s’inscrit dans la continuité d’une politique qui a renforcé la droite et l’extrême droite. Celle-ci a également été favorisée par ceux qui appelaient à « encercler la Convention » et promettaient de ne pas « se réunir tant qu’il y aurait des prisonniers politiques », tels que les Mouvements sociaux constituants ou le PC lui-même. Dès lors qu’ils ont intégrés la Convention, ils ont laissé de côté ces slogans et se sont consacrés à une pratique parlementaire-institutionnelle sans utiliser leurs positions pour renforcer la mobilisation extra-parlementaire pour affronter les secteurs les plus réactionnaires et conservateurs. De même, la bureaucratie syndicale de la CUT s’est pleinement impliquée dans les mêmes démarches parlementaires, et n’a rien mis en place pour mobiliser les travailleurs contre la précarité, s’intégrant de plus en plus au gouvernement et se contentant d’un salaire minimum « historique » déjà consommé par l’inflation.

Même après ce nouvel accord de l’ex-Concertation, du PC et du Frente Amplio pour « réformer » en cas de victoire du « oui » à la nouvelle constitution, beaucoup d’organisations de gauche, y compris qui se disent « révolutionnaires », continuent à défendre un « oui » complètement subordonné à cet accord. Elles appellent à « défendre » la constitution qui est déjà subordonnés au pouvoir du Sénat où tout est négocié avec la droite, traçant le chemin vers un nouveau « pacte » anti-populaire. Ces organisations, loin d’aider la classe ouvrière à faire une expérience sur la voie d’une position politique indépendante, contribuent à soumettre le mouvement de masse au gouvernement et à une politique de collaboration de classe avec les secteurs qui dirigent depuis 30 ans et ont été combattus pendant la révolte.

Pour toutes ces raisons, nous ne soutenons pas le processus constituant ni la nouvelle Constitution, qui sera une nouvelle fraude historique et qui sera totalement soumise à ce que les partis du Parlement actuel choisiront de faire. Ce 4 septembre, nous voterons nul ou blanc. En tant que socialistes révolutionnaires, nous ne voterons pas pour une Constitution qui établit de nouvelles bases pour l’exploitation de l’État capitaliste chilien. Ce processus constitutif est le vêtement qui masque l’exploitation et l’oppression d’un Chili capitaliste et patriarcal. C’est pourquoi nous nous battons pour une alternative et un programme d’indépendance de classe de la classe ouvrière et des secteurs populaires.

Un programme ouvrier et populaire pour gagner les revendications de la révolte ! Pour que les capitalistes paient la crise !

C’est dans ce cadre que nous devons regrouper et organiser celles et ceux d’entre nous qui considèrent que les revendications les plus profondes de la rébellion n’ont pas été résolues et qu’elles ne seront pas résolues par les institutions de ce régime. Nos droits ne pourront avancer qu’à l’issue d’une lutte acharnée, qui s’attaque aux profits des capitalistes et rejette le plan des partis traditionnels et du gouvernement.

Les promesses de la nouvelle constitution se heurtent à la crise économique et sociale actuelle. Nous ne pouvons pas espérer que ces droits deviennent une réalité si ce n’est par la lutte et l’organisation de la classe ouvrière et des secteurs populaires, en commençant par exiger : un plan de financement pour garantir une éducation publique gratuite, de qualité, non sexiste, avec un accès universel et sans restriction, sans aucune subvention au secteur privé ; l’annulation immédiate du CAE (plan de privatisations, ndlr) ; la fin des listes d’attente par la mise en place d’un système unique de santé, financé par l’État et l’impôt sur les grandes fortunes ; un plan de construction de logements géré par les travailleurs et les comités de logement pour faire face au déficit croissant de logements ; la fin des AFP (système de retraites privé ndlr) et l’instauration d’un système par répartition géré par les travailleurs et les retraités, sans lequel le « droit à la sécurité sociale » n’est qu’un vain mot. De même, nous lutterons pour garantir le droit à l’avortement libre, sûr et gratuit dans le système public, l’égalité de salaire à travail égal, l’éducation sexuelle intégrale et les revendications du mouvement des femmes que la droite se prépare déjà à faire taire au Parlement.

Cette lutte doit être accompagnée d’un programme qui mette au centre les revendications ouvrières et populaires auxquelles la nouvelle constitution ne répond pas. Les classes dirigeantes et ses politiciens veulent nous diviser lors de ces élections, à un moment où il est urgent pour la classe ouvrière de se battre pour un programme d’urgence des travailleurs afin que la crise soit payée par les capitalistes, alors que l’inflation ronge les salaires, que les loyers et les factures augmentent et que les conditions de vie deviennent plus précaires.

Il s’agit de revendications fondamentales telles que l’augmentation générale et immédiate des salaires, indexés sur l’augmentation du prix des denrées alimentaires, et des salaires et pensions minimum de 650 000 pesos chiliens ; la réduction de la journée de travail et la répartition des heures de travail entre les travailleurs employés et les chômeurs sans aucune réduction des salaires ; l’arrêt de l’augmentation des services de base de l’eau, de l’électricité et du carburant en proposant l’expropriation sans compensation et sous la gestion des travailleurs de toutes les entreprises de services élémentaires qui spéculent sur les prix, comme cela s’est produit dans le cas de Metrogas. Nous devons également lutter pour la justice et la vérité sur les cas de violences policières et la dissolution des corps de police.

Pour cela, il faut s’attaquer aux grandes fortunes du pays qui se sont enrichies pendant ces 30 ans au prix du déni des besoins du peuple, du pillage de l’environnement, du commerce de la santé et de l’éducation ou le pillage des communautés mapuches. En d’autres termes, il est urgent de nationaliser les entreprises des ressources stratégiques telles que le cuivre ou le lithium sous la gestion des travailleurs et des communautés. En même temps, des mesures fondamentales doivent être prises pour faire face à la dépendance nationale vis-à-vis de l’impérialisme, qui s’aggrave aujourd’hui avec la dévaluation du dollar et l’inflation, par la nationalisation du système bancaire. En même temps, face aux revendications historiques du peuple mapuche, il faut mettre fin à la militarisation du Wallmapu, garantir la restitution des terres revendiquées par les communautés et assurer le droit à l’autodétermination des peuples originaires.

Nous nous battons pour que ce programme puisse développe la mobilisation et l’auto-organisation de la classe ouvrière et des secteurs populaires, à partir d’une politique d’indépendance de classe et dans la perspective de la lutte pour un gouvernement ouvrier. Nous, socialistes, luttons pour que les grands secteurs de l’économie soient expropriés de la poignée de familles qui gouvernent actuellement le pays, afin qu’ils puissent être gérés démocratiquement par la classe ouvrière et les communautés autochtones, la grande majorité du pays.

Cette lutte, c’est une lutte de dépassement du système capitaliste, de la réorganisation de la société aux intérêts de la majorité de la population. En face, les capitalistes, ont des intérêts opposés à la majorité : s’il s’agit de s’enrichir, ils n’hésitent pas à générer des » zones de sacrifice » en polluant ; ils n’hésitent pas à prendre les terres des Mapuche tout en payant des salaires misérables en pleine inflation. La société pour laquelle nous nous battons, le socialisme, implique d’en finir avec cette misère. Pour cela il ne s’agit pas de générer un « nouveau pacte social » avec les capitalistes, mais de mettre les principaux centres de production et les ressources économiques au service de toute la société, gérés démocratiquement par les travailleurs.

Lutter pour cette société, dans la perspective d’un monde sans exploités et sans opprimés, implique d’affronter les grands pouvoirs de la classe dominante, son État, ses forces répressives et de les vaincre par une révolution sociale, c’est pourquoi nous devons construire un parti de la classe ouvrière implanté dans les lieux de travail et d’étude, c’est le combat que nous menons non seulement au niveau national mais aussi au niveau international depuis la Fraction trotskyste pour la reconstruction de la Quatrième Internationale. Un parti qui se prépare à gagner et conquérir un gouvernement des travailleurs en rupture avec le capitalisme.


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