Humour caustique
Guillaume Meurice démasque la véritable logique de la tribune pour la « liberté d’importuner »
Interrogée par l'humoriste et chroniqueur Guillaume Meurice, Sophie de Menthon, co-signataire de la tribune en faveur de la « liberté d'importuner », tient des propos qui éclairent particulièrement bien la logique qui sous-tend la démarche de Deneuve, Lévy, Millet, Caven et leurs comparses.
jeudi 11 janvier 2018
Crédit photo : CNews
Ce mardi 9 janvier, un collectif de 100 femmes a fait paraitre dans Le Monde une bien curieuse tribune, qui prend parti pour la « liberté d’importuner » - comprendre, en clair dans le texte, de pratiquer la drague imposée, le harcèlement sexuel et les baisers forcés. Les réactions n’ont pas manqué, à commencer par la contre-tribune initiée par Caroline de Haas, mais aussi notre article à lire ici.
L’humoriste et chroniqueur Guillaume Meurice, pour sa part, a interrogé Sophie de Menthon, co-signataire de la tribune anti-féministe - une de ces « harcelettes », comme Meurice les a baptisées. Le résultat est édifiant. En vrac : les femmes devraient être flattées par les commentaires d’inconnus car c’est la preuve qu’elles plaisent ; les petites filles doivent apprendre qu’elles sont désirables et qu’elles ne doivent pas provoquer ; les pulsions sexuelles des hommes sont plus grandes que celles des femmes ; enfin, les difficultés actuelles proviennent du « choc de civilisation » dont les hommes musulmans sont responsables... Des propos qui mettent au jour plus clairement la logique qui sous-tend le texte initial. A écouter absolument !
Mots-clés
Guillaume Meurice / #MeToo / sexisme / Violences faites aux femmes / Genres et sexualités