La scène se passe à Massy, dans l’Essonne, devant le lycée Vilgenis. Alors qu’hier déjà, les lycéens avait organisé une action pour bloqué leur établissement, le mouvement été reconduit ce matin. Les forces de répression était déployé en masse, et sont rapidement entrées en action...
Ce sont donc à grand renfort de gaz lacrymogènes que la police a cherché à déloger le blocage, en fin de matinée.
Ça continue... pic.twitter.com/DBSWY9dBFQ
— Maël ?ᄌマ ?゚マᄡ (@mael_06300) November 26, 2019
Sur une autre vidéo, nous voyons également les forces de répression faire usage des fameux LBD, qui ont causés des dizaines de mutillés lors du seul mouvement des Gilets jaunes.
Gaz lacrymogènes et LBD utilisé sur des lycéens ce matin au lycée #Vilgenis à #Massy bloqué depuis hier (91).
Le LBD c'est sensé être une arme de défense pas une arme pour tirer sur des lycéens qui fuient une charge.#greve5décembre #Macron #GiletsJaunespic.twitter.com/ri4szSULBm— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 26, 2019
Alors que, dans différentes villes, des lycéens se lancent dans la bataille, en affichant leur volonté de rallié la date de grève interprofessionnelle du 5 décembre, le gouvernement cherche à étouffer ce début de révolte et, surtout, éviter un phénomène de contagion à l’ensemble des lycées de l’hexagone. Une stratégie répressive abjecte, dans la lignée de celle qui touche l’ensemble des mouvements sociaux, et qui nécessite une réaction d’ampleur, notamment en vue du 5 décembre et ses suites, dans un mouvement de grève reconductible pour imposer un rapport de force à même de faire reculer Macron.