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Aujourd’hui à la Bourse du Travail

Dernier jour de l’exposition « Vues de photographes : 4 mois contre la loi travail »

Photo : Patrice Gravoin

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Aujourd’hui est le dernier jour de l’exposition collective « Vues de photographes : 4 mois contre la loi travail », à la Bourse du travail de Paris (3 rue Château d’eau, M° République). Cette exposition réunit les œuvres de 30 photographes engagé.e.s, qui se sont rencontré.e.s au cours des mobilisations contre la loi Travail. Ce sont 90 photos de ce mouvement, qui montrent la répression policière s’étant abattue sur les manifestant.e.s, les cortèges de tête – où confluaient jeunes, travailleur.se.s, lycéen.ne.s et étudiant.e.s – et Nuit debout, ainsi que quelques clichés des blocages de la raffinerie de Donges ou de la TIRU d’Ivry.

Au-delà de la qualité des images, il faut comprendre quelle démarche a été entreprise par ces photographes : ils et elles veulent faire un retour aux acteurs et actrices du mouvement, sans qui cette exposition n’aurait pas été possible. Ils et elles présentent l’événement comme un moyen « pour que nos photos ne restent pas sur nos ordinateurs, sur nos pages facebook ou sites internet, mais pour qu’elles reviennent aux acteurs et actrices de ce mouvement, nous avons décidé de réaliser cette première exposition collective. Pour que nos images – à nous les photographes mais aussi aux photographié.e.s - continuent à vivre mais aussi, et peut-être surtout, pour remercier les acteurs et actrices de ce mouvement qui, nous l’espérons, n’est pas terminé. »

Dans l’ensemble de ces clichés, un sujet revient de manière récurrente : la répression du cortège de tête par les forces de police. Si ces photos sont impressionnantes, et même impactantes pour celles ceux qui ont subi cette répression, un élément central de la mobilisation contre la loi Travail ressort peu par rapport à l’accent mis sur les violences policières : les cortèges auto-organisés de la jeunesse et des travailleur.se.s, les différentes grèves des secteurs en lutte telles que celle des cheminot.e.s ou des docker.se.s pour ne citer qu’eux et elles. En bref : une exposition forte, avec des regards hétérogènes, qui mérite le déplacement.

Vous pouvez aussi voir ce reportage publié sur l’Humanité :


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