De manière scandaleuse, des députés ont été blessés par la répression policière alors qu’ils tentaient de les empêcher de continuer à lancer des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc lors d’une manifestation de milliers de personnes de différents syndicats, organisations sociales et partis de gauche regroupés pour contester la politique d’austérité du gouvernement.

Myriam Bregman, députée de Buenos Aires, a été l’une de celles qui ont reçu cette réponse des forces répressives.

#URGENTE @myriambregman denuncia la represión en las inmediaciones del Congreso, donde fue agredida con otros diputados. #NoAlPresupuestoDelFMI #NoAlPresupuesto https://t.co/ie81Ls1KH2 pic.twitter.com/iNLGjOrCUp

— La Izquierda Diario (@izquierdadiario) 24 octobre 2018

Le député Andrés "Cuervo" Larroque, du Front pour la Victoire, a dû recourir à un poste d’infirmier à cause des effets du gaz au poivre et des coups reçus par la police fédérale. Le député Pietragalla du même bloc était également présent.

Des motos et des camionnettes de police, ainsi que des cannons à eau, se sont précipités sur les manifestants pour évacuer la Plaza Congreso où par milliers milliers ils s’étaient rassemblés pour rejeter le vote du budget 2019, dicté par le Fonds monétaire international.

Dans un autre secteur de la Plaza Congreso, le député national Nicolás del Caño était également présent pour tenter d’arrêter la répression, qui a eu lieu alors que la présidence de la Chambre des députés refusait de suspendre la session.

.@NicolasdelCano denuncia la represión de la Policía a diputados y manifestantes. #NoAlPresupuestoDelFMI #NoAlPresupuesto https://t.co/wahStOUJJe pic.twitter.com/i7PJvUe1Y9

— La Izquierda Diario (@izquierdadiario) 24 octobre 2018